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Les Croisières de Pascal et Fabien

5 mars 2018

MSC MERAVIGLIA en Méditerranée, janvier 2018

Bonjour à toutes et tous, 

Voici mon nouvel album photo d'une récente croisière en Méditerranée. 

Si vous avez du mal à lire les légendes sous les photos, cliquez sur le "i" - infos - au-dessus de la photo.

Prochaine croisière : les Caraïbes en janvier 2019 sur le NORWEGIAN GETAWAY !

À bientôt.

 


 

 

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11 octobre 2017

MSC ARMONIA en Méditerranée, septembre 2017.

Bonjour à toutes et tous, 

Voici mon nouvel album photo d'une récente croisière sur la Grande Bleue. 

Si vous avez du mal à lire les légendes sous les photos, cliquez sur le "i" - infos - au-dessus de la photo.

Prochaine croisière : janvier 2018 sur le MSC MERAVIGLIA !

À bientôt.

 

8 septembre 2017

CELEBRITY SILHOUETTE dans la Baltique, juin - juillet 2017.

 

(si vous avez du mal à lire les légendes sous les photos, cliquez sur le "i" - infos - au-dessus de la photo)

 

8 septembre 2017

MESSAGE IMPORTANT

Bonjour à toutes et tous.

Ces quelques lignes pour vous faire savoir que je stoppe ce blog dans sa forme actuelle.

Jusqu’à présent, ma façon de faire était la suivante :

pendant la croisière :

*prendre un maximum de notes sur notre emploi du temps, nos activités et nos visites,

*prendre un maximum de photos.

après la croisière :

*trier les photos (plusieurs milliers la plupart du temps),

*faire de très nombreuses recherches afin d’approfondir mes connaissances pour apporter plus de matière à mon récit,

*passer à la phase de rédaction sur le logiciel de traitement de texte Word (plusieurs mois parfois),

*faire le choix des photos qui illustreront le récit,

*envoyer le brouillon à ma mère (ancienne institutrice) pour correction,

*et enfin passer à la rédaction du texte et insertion des photos sur canalblog.

Donc au final, une quantité de travail trop importante et chronophage, surtout qu’en ce moment on a plutôt tendance mon mari et moi à enchainer les croisières (3 entre juin 2017 et janvier 2018 !). Mais même si c’est passionnant pour moi, cela s’ajoute à mon boulot et mes autres activités personnelles.

Même si j’ai eu de nombreux compliments de proches et d’inconnus, je me suis aussi rendu compte que de longs paragraphes d’explications ou de descriptions pouvaient être rébarbatifs à lire.

C’est pourquoi dorénavant j’ai décidé de ne plus faire de longs récits agrémentés de photos, mais plutôt des albums de photos commentées (bien plus rapides à faire !). Pour ça, j’utiliserai désormais Google Photos. Mais ce blog restera actif car à chaque fois que j’aurai créé un nouvel album, je mettrai le lien ici pour que vous puissiez le voir. Je vais d’ailleurs rapidement mettre celui pour voir les photos de notre croisière de juin-juillet en Baltique sur le Celebrity Silhouette.

Merci et à bientôt.

 

 

 

 

21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 1 : mercredi 8 juin 2016 Paris – Singapour

Faire des valises pour quasiment 3 semaines de vacances lointaines n’est pas chose aisée ! Même si nous nous dirigions vers des pays tropicaux, il faut prévoir des vêtements légers, mais aussi des vêtements de pluie car dans ces pays, le climat peut changer très rapidement, passant des grosses chaleurs à des pluie diluviennes en quelques heures ! De plus, il nous fallait prévoir des habits décontractés pour les séjours pré et post croisière et les escales, et des tenues plus habillées (mais pas trop non plus !) pour nos soirées à bord. Ajoutez à ça le matériel photos et vidéos, les chaussures, trousses de toilettes etc et vous obtenez 2 grosses valises, 1 moyenne, 1 cabine et 2 bagages à main remplis à fond ! Un supplément bagages sera nécessaire ! (Mais réservé à l’avance, c’est plus économique que sur place à l’aéroport). 

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Direction Roissy-CDG, heureux de commencer ce voyage de noce ! Arrivés tôt à l’aéroport (un avant-gout du voyage !), nous achetons ce qui est devenu une tradition quand nous partons loin : du champagne pour fêter cet évènement une fois arrivés à destination.

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À 21h20, le vol AF0256 sur B777-300ER d’Air France quitte le tarmac sous un splendide soleil couchant, destination Singapour. Dans cet avion étonnamment vide à bord duquel nous pouvons prendre nos aises, nous sommes servis par un personnel naviguant commercial absolument charmant et au petit soin. Ce vol d’une durée de 11h20 se passera tout en douceur, entre repas, repos et films sur nos écrans individuels !

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 décollage de Roissy CDG

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21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS, croisière "Exotic Asia", juin 2016

Bonjour à toutes et tous. Après une (trop) longue pause dans l’écriture de ce blog, me revoilà pour vous raconter un voyage très spécial que nous avons effectué il y a maintenant près d'un an. En effet, Pascal et moi nous sommes mariés le 21 novembre 2015 (et j’ai fêté mes 40 ans le lendemain !). Déjà bien installés après plus de 15 ans de vie commune, nul besoin d’une liste de mariage pour acheter une machine à expresso ou je ne sais quel appareil électroménager ! Par contre, notre centaine d’invités a eu à sa disposition une tirelire pour participer à notre voyage de noce. Et je dois avouer que nous avons été très gâtés ! Mais pour marquer le coup, nous sommes allés quand même passer 3 jours dans la magnifique ville de Prague juste après notre union ! 

Restait alors à choisir que faire et où. Premièrement, faire le choix entre croisière ou séjour à terre, ou un mix des deux. Ensuite, la destination. Pascal pensait aux Seychelles, Nouvelle-Zélande, à l’Asie, moi je rêvais d’une croisière à Hawaii ou en Alaska et aussi en Asie. Bref, après maints débats et recherches, Pascal est tombé sur un itinéraire de croisière en Asie qui allait nous mettre d’accord : 13 jours entre Singapour et Tianjin en Chine.

itinéraire

Ce qui nous a de suite plu, c’est l’itinéraire : départ de Singapour (ville qui m’attirait depuis longtemps), 1 journée en mer, Phù My (Vietnam), 2 journées en mer, Hong Kong (où le navire reste à quai toute une nuit), Xiamen (Chine), 2 journées en mer, Incheon (Corée du Sud), 1 journée en mer et enfin Tianjin. Donc un bon mélange d’escales et de journées de navigation. Surtout que ce qui nous a motivé à réserver cette croisière, c’est aussi le navire ! Tout neuf puisque livré le 8 avril 2016, c’est aussi l’un des plus innovant au monde, vous verrez au fil de ce carnet de voyage. Il s’agit du Ovation of the Seas de la compagnie Royal Caribbean International (www.royalcaribbean.fr).

photo internet

photo internet

C’est la seconde fois que nous partons avec la RCI et avons gardé un merveilleux souvenir de notre première expérience avec elle quand nous avons croisé dans les Caraïbes à bord du Oasis of the Seas en janvier 2014 (détaillée sur ce blog  en cliquant sur http://noscroisieres.canalblog.com/archives/2014/07/17/30265217.html). En fait, Ovation of the Seas a été construit spécialement pour le marché chinois de la croisière, qui explose littéralement. 

Et pour que ce voyage dure plus longtemps, nous avons décidé de passer 3 nuits à Singapour avant d’embarquer sur le navire, et de rester 4 nuits à Pékin après être arrivés au port de Tianjin. Et pour ne pas faire les choses à moitié, nous avons réservé de beaux hôtels dans ces 2 villes : le célèbre Marina Bay Sands à Singapour et le Shangri-La China World Summit Wing à Pékin. Et le site Booking.com proposait des tarifs intéressants sur ces établissements de luxe. Et cerise sur le gâteau, nous avons réservé les services d’un guide privé et d’un chauffeur pour nos 4 jours à Pékin. En faisant des recherches sur internet, Pascal est tombé sur le site www.thechinaguide.com qui propose des circuits (personnalisables) avec des guides fins connaisseurs de leur pays et parlant un excellent français. Alors, après de nombreux échanges et propositions de leur part, nous avons pu monter notre propre circuit, intensif certes, mais il y a beaucoup à voir ! Et nous serons pris en charge par notre guide dès notre descente du paquebot et commencerons de suite les visites, avant même d’être amenés à notre hôtel pour notre première nuit sur place. Chaque jour, il viendra nous chercher et le dernier matin nous accompagnera à l’aéroport pour notre vol retour sur Paris. Enfin, pour nos vols multidestinations (Paris – Singapour et Pékin – Paris), nous avons trouvé les meilleurs tarifs chez Air France, cocorico ! Voilà en gros notre périple que je vais m’appliquer à détailler. Pas mal non ? De quoi faire un merveilleux voyage de noce ! 

Vous verrez, il y a beaucoup à lire, l’équivalent de 70 pages (sans compter les photos !). C’est que durant ce voyage de 3 semaines, nous allons voir énormément de choses, entre le navire, les escales et nos séjours pré et post-croisière. Et j’aime donner des détails sur l’histoire de ce que nous visitons. Mais rassurez-vous, il y a aussi de très nombreuses photos et vidéos qui illustrent le tout ! Alors, que vous lisiez en diagonale ou que vous preniez le temps de tout lire et regarder, installez vous confortablement, on vous emmène avec nous ! Mais tout d’abord, un peu d’histoire…celle de la Royal Caribbean et de notre navire. 

La Royal Caribbean International (ex Royal Caribbean Cruise Line – RCCL) 

Lorsque j’ai écrit sur notre première expérience de cette compagnie à bord du Oasis of the Seas, j’ai déjà raconté son histoire, depuis ses origines en 1969 jusque début 2014 (http://noscroisieres.canalblog.com/archives/2014/07/17/30265217.html). Courant 2014, fin octobre plus précisément, la compagnie fait à nouveau parler d’elle en matière d’innovations quand elle met en service le Quantum of the Seas, premier navire de la série Quantum (qui sera suivi en 2015 du Anthem of the Seas, puis en 2016 du Ovation of the Seas). Vous verrez au fil des articles les nouveautés proposées par cette série de navires. En tout cas, les premiers retours d’expériences sont tels que la RCI a commandé 2 autres exemplaires de la classe Quantum, qui seront livrés en 2019 et 2020. En fin d’année 2014, le groupe annonce avoir conclu un accord avec CTrip.com International, l’un des plus gros voyagiste en ligne de Chine, pour former un partenariat stratégique sous le nom de SkySea Cruises, pour servir le marché chinois. RCI et Ctrip possèdent chacun 35%, le complément appartenant à un fond d’investissement privé de Shanghai, Stone Capital. La nouvelle compagnie débute mi-2015 avec un navire, le SkySea Golden Era (ancien Celebrity Century de la filiale Celebrity). 

En 2015, la compagnie garde sa position de challenger mondial, juste derrière le groupe Carnival Corporation & plc. Elle se lance aussi dans un vaste programme sur plusieurs années afin de réduire son empreinte écologique : elle prévoit d’équiper d’épurateurs (scrubbers en anglais) 19 navires du groupe. Ces épurateurs doivent diminuer de 97% les émissions de dioxyde de soufre produites par les moteurs diesels des navires. 

2016 est une année riche en évènements pour la compagnie : en premier lieu le  8 avril, elle reçoit notre navire, Ovation of the Seas, ensuite en mai, elle annonce la vente de 51% de sa filiale espagnole Pullmantur (et de sa propre filiale française CDF-Croisières de France) au fond d’investissement de Madrid, Springwater Capital. Mais l’événement majeur de l’année n’est autre que la livraison, le 12 mai par les chantiers de Saint-Nazaire, du troisième exemplaire de la classe Oasis, le Harmony of the Seas. A moins de vivre en ermite, vous en avez forcément entendu parler. Tous les médias français (et de nombreux du monde entier) ont salué ce nouveau mastodonte qui détient le titre de plus gros paquebot jamais construit et qui marque la renaissance des chantiers, dont les carnets de commandes sont pleins jusqu’en 2026 (pour le groupe Royal Caribbean, les chantiers nazairiens doivent livrés 2 autres navires de la classe Oasis, en 2018 et 2021, et 4 navires d’une nouvelle classe, Edge, pour sa filiale premium Celebrity Cruises, en 2018, 2020, 2021 et 2022, auxquels s’ajoutent 8 paquebots pour MSC livrables entre 2017 et 2026). 

Harmony of the Seas 61 - quitte Saint-Nazaire le 15_05_16

Harmony of the Seas quittant Saint-Nazaire le 15 mai 2016

La classe Quantum et l’Ovation of the Seas 

Je l’ai déjà dit plus haut, notre hôtel flottant est le troisième d’une série qui comprendra, à terme en 2020, 5 navires. Ils sont tous l’œuvre des chantiers allemands Meyer Werft, situés à Papenburg en Basse-Saxe. Donc impossible de parler de notre navire sans parler des origines de la classe Quantum. 

86) plaque constructeur

plaque constructeur à bord

Le 11 février 2011, la RCI annonce avoir commandé le premier navire d’une nouvelle série, alors connue sous le nom de Project Sunshine. Le 29 février 2012, un jumeau, livrable en avril 2015, est commandé à son tour. Le 31 janvier 2013, à l’occasion de la découpe de la première tôle du premier, elle annonce le nom officiel de la série ainsi que le nom des 2 premiers navires. A partir de ce moment, le Project Sunshine est connu sous le nom de classe Quantum, le premier navire est nommé Quantum of the Seas (livrable en octobre 2014) et le second Anthem of the Seas. Confiante dans le succès de ces navires, et avant même qu’un seul ne soit sorti des chantiers, la compagnie en commande un 3ème le 30 mai 2013, qui deviendra officiellement Ovation of the Seas lors de la découpe de sa première tôle le 18 septembre 2014. 

Ovation of the Seas 01 - découpe 1ère tôle le 18_09_2014

 découpe de la première tôle le 18 septembre 2014 (photo internet)

Avec une jauge brute de 168 666 tonneaux, les navires de la classe sont les seconds plus gros paquebots du monde derrière les navires de la classe Oasis (225 282 tonneaux, Oasis OTS, Allure OTS, Harmony OTS, toujours de la RCI). Le 5 mars 2015, le premier bloc (740 tonnes) de notre futur hôtel flottant (qui porte le n° de chantier S699) est mis en place dans la cale de construction, rejoint petit à petit par 73 autres qui allaient former la structure complète du navire. 

Ovation of the Seas 02 - pose premier bloc le 5 mars 2015

pose du premier bloc le 5 mars 2015 (photo internet)

Le 7 mai et le 3 novembre 2015, la compagnie signe pour la commande des 4ème et 5ème navires de la classe, livrables en 2019 et 2020, tandis que l'assemblage de notre futur navire se poursuit. 

Ovation of the Seas 04 - en construction

 photo internet

Ovation of the Seas 06 - en construction novembre 2015

  photo internet

Le 18 février 2016, l’Ovation touche pour la première fois son élément naturel, l’eau ! Il est mis à flot et flotte par lui-même. Une fois sorti de la cale couverte de construction, il est chapeauté de sa cheminée. 

Ovation of the Seas 09 - mise à flot le 18_02_16

photo internet

La particularité principale des chantiers Meyer Werft est qu’ils ne se trouvent pas en bord de mer, mais à 30km à vol d’oiseau de la côte la plus proche. Alors vous vous demandez sûrement comment acheminer une telle masse jusqu’à la pleine mer ? Réfléchissez….vous séchez ???? Eh bien simplement par le fleuve pardi !!! Les chantiers sont situés le long du fleuve Ems qui remonte vers le nord pour se jeter dans le Dollard, bras de mer qui sépare l’Allemagne des Pays-Bas. L’opération est extrêmement délicate : le fleuve ne dépasse pas les 45 mètres de large sur les 32km du parcours, sachant que l’Ovation fait 41 mètres de large pour sa part ! De plus, le fleuve fait des courbes et quelques écluses le parsèment. Donc, le 11 mars 2016, le navire commence son transit, remorqué par l’arrière pour plus de manoeuvrabilité. Le parcours est fait en 10 heures, à la vitesse moyenne de 2-3 nœuds (entre 3,7 et 5,5km/h). 

Ovation of the Seas 10 - quitte les chantiers le 10 ou 11_03_16

Ovationof the Seas s'apprête à transiter sur le rivière Ems (photo internet)

Après des essais de performances en Mer du Nord, il se rend à Bremerhaven plus au nord sur la côte allemande, où les dernières finitions sont apportées. Finalement, le navire est livré dans le port allemand le 8 avril. Dès le lendemain, il en part pour Southampton en Angleterre où il arrive le 10. Là est installé un élément important de sa décoration, permettant de le distinguer de ses jumeaux, mais patience ! Voici enfin venu le moment tant attendu, celui de la croisière inaugurale ! Elle débute le 14 et dure 3 jours, à destination de Rotterdam et retour sur Southampton. En fait, il s’agit d’un voyage promotionnel, destiné aux agents de voyages et gens de presse. 2 autres suivront, de 5 et 7 jours, vers la France, la Belgique et la péninsule ibérique. De retour en Angleterre le 29, il en repart le 3 mai pour un grand voyage de position vers le marché pour lequel il est destiné, la Chine (et par la suite l’Australie). Il quitte donc le grand port anglais pour un long périple de 52 jours qui peut être effectué en totalité, mais qui est aussi divisé en 5 tronçons :

*du 3 au 10 mai : SouthamptonBarcelone,

*du 10 au 26 mai : BarceloneDubaï,

*du 26 mai au 09 juin : DubaïSingapour,

*du 9 au 12 juin : SingapourKeelungSingapour,

*et enfin notre tronçon du 12 au 24 juin : SingapourTianjin. A noter que nos amis croisiéristes Guy-Philippe et Francis (rencontrés en janvier 2014 sur l’Oasis of the Seas) ont fait la partie entre Dubaï et Singapour. 

Même si les navires de la classe Quantum n’ont pas les superlatifs de ceux de la classe Oasis en terme de gigantisme, ils sont les plus avancés technologiquement et apportent de nombreuses « premières » dans l’industrie de la croisière, pour le plus grand bonheur des passagers. Vous les découvrirez au fil des jours. 

Parlons un peu des caractéristiques générales des navires : 168 666 tonneaux, 348 mètres de long sur 41 de large (à la flottaison, mais près de 49 mètres en ajoutant les ailerons de passerelle). Le tirant d’eau (hauteur de coque immergée) est de 8,50 mètres. Ils sont dotés de 18 ponts dont 16 sont accessibles aux 4 180 passagers en base double (2 passagers par cabine), avec un maximum de 4 905 si toutes les couchettes sont occupées ! Les passagers ont le choix parmi 2 090 cabines (1 570 avec balcon, 147 extérieures et 373 intérieures). Parmi ce choix, on trouve des grandes suites en dupleix, des suites et cabines familiales pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes et des studios pour 1 personne. Et nouveauté de cette classe de navires, toutes les cabines intérieures sont équipées de balcons virtuels : sur une cloison de la cabine, un écran haute résolution de 2 mètres de haut fait office de « fenêtre » sur l’extérieur, et diffuse en direct le paysage filmé grâce à des caméras positionnées à divers endroits du navire. Le balcon peut être « allumé » ou « éteint » avec la télécommande de la télévision. On peut donc dire que toutes les cabines du navire ont une « vue », une première « première » ! 

Anthem of the Seas 70 - cabine intérieure avec balcon virtuel

une cabine avec balcon virtuel de son jumeau Anthem of the Seas (photo internet)

1 300 membres d’équipage veillent au bien-être des vacanciers. Enfin, le coût de construction de ses navires avoisine les $940 millions. 

Mais avant de vous embarquer avec nous à bord de ce petit bijou de technologie et de divertissements, élevons nous au-dessus des nuages, puis redescendons quelques temps sur terre à la découverte de notre séjour pré-croisière à Singapour

21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 2 : jeudi 9 juin 2016 Paris – Singapour


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Notre avion atterrit à l’aéroport de Singapore Changi à 15h40 heure locale (9h40 heure française). Et devinez par qui nous sommes accueillis dans le terminal des arrivées ? Par Francis  et Guy-Philippe, qui ont débarqué le matin même de l’Ovation of the Seas et qui attendent leur avion retour vers Paris ! Après un café tous les 4, Pascal et moi prenons un taxi qui nous mène à notre hôtel. 

2) Singapour le 09_06_16 accueil à l'aéroport par Francis et GP (4)

c'est toujours un plaisir de retrouver ces 2 énergumènes!

Dès le trajet en taxi, on sent que cette ville va nous plaire : la route qui mène vers le centre est d’une propreté dont on a pas l’habitude et est entourée d’une végétation luxuriante, et le chauffeur est de suite très sympathique, curieux de savoir d’où nous venons et ce qu’on a prévu de faire pendant notre séjour ! Le temps est alors mitigé, avec des alternances de pluie et de soleil, et une température de 31°C. Mais avant d’arriver à notre hôtel « extraordinaire », laissez moi vous faire une petite présentation de Singapour.

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notre hôtel se situe vers le sud, dans le quartier Marina Bay (photo internet)

Avant d’être une ville, Singapour est d’abord une cité-état d’Asie du Sud-Est, qui fait partie de la Péninsule Malaise. Sa superficie est de 719,1km2 et elle abrite un peu plus de 5 500 000 habitants (moins de 1 million en 1947). Après Monaco, Singapour a la densité de population la plus élevée au monde. La diversité ethnique de la population singapourienne est importante : les chinois composent 74,3 % de la population, les malais qui constituent le peuple autochtone représentent 13,3 % ; les indiens forment 9,1 % et le reste provenant de divers pays, notamment occidentaux (3,3 %). Elle comprend 64 îles, dont la principale est Pulau Ujong (584,8km2) sur laquelle se trouve la capitale qui nous intéresse. Cette île est très urbanisée, mais grâce à un climat équatorial tout au long de l’année, la végétation y est luxuriante, même en plein cœur de la ville. A tel point que Singapour est surnommée la « ville jardin » ! La monnaie est le dollar singapourien (S$ ou SGD), qui équivaut à 0,65€. 

Les premières indications de l’ile principale remontent à 1365, alors que sous le nom de Temasek elle fait partie d’un ensemble de comptoirs formant un réseau commercial dont le royaume javanais de Majapahit est le centre (royaume s’étendant alors au centre et sur une partie de l’est de Java en Indonésie). Quelques années plus, un prince de Palembang (dans le sud de l’île indonésienne de Sumatra), fait main-basse sur l’ile et la renomme Singapura (« ville du lion » en sanscrit). Ce prince sera chassé par le Royaume d’Ayutthaya (actuelle Thaïlande). L’activité commerciale cesse alors et l’ile devient un repaire de pirates, quasiment vide d’habitants.

Vers 1685, elle entre dans le domaine colonial néerlandais (Indes néerlandaises), mais est plus ou moins laissée à l’abandon.

En 1810-1811, quand le royaume des Pays-Bas tombe sous domination napoléonienne, une partie de la région, dont Singapura, est occupée par la Grande-Bretagne. En 1817, elle passe (avec la Malaisie) officiellement sous contrôle britannique.

En 1819, le militaire et naturaliste britannique Sir Thomas Stamford Raffles rachète l’île pour faire face à une éventuelle domination commerciale des Pays-Bas (qui a récupéré une autre partie de la région). Ainsi, l’île de Singapour et plus particulièrement la ville de Singapour devinrent une base navale britannique d’importance, permettant de contrôler le passage à travers le Détroit de Malacca. Ce sont les débuts de la Singapour moderne. Durant le colonialisme britannique, l’immigration s’y développa. Ces derniers y firent venir des travailleurs chinois et indiens pour développer le commerce et travailler dans les plantations d’hévéas (c’est l'une des raisons pour laquelle Singapour est aujourd’hui composée d’autant de chinois). En 1867, Singapour est déclarée officiellement « colonie de la couronne ».

Mais la stratégie anglaise (appelée Stratégie de Singapour) qui consiste à protéger la région par des défenses uniquement orientées vers la mer, allait s’avérer être un échec durant la seconde guerre mondiale. En effet, le 15 février 1942, les japonais réussissent à prendre le contrôle de l’île, non pas par la mer, mais par les terres. Elle deviendra alors le théâtre d’effroyables massacres, dits « de Sook Ching ». On estime entre 20 000 et 100 000 le nombre de chinois de l’île qui furent tués en tant qu’«éléments anti-japonais». Les occupants y implantèrent aussi une unité de recherche bactériologique, dans laquelle des chercheurs nippons pratiquaient des expérimentations sur des cobayes humains ! Un camp de prisonniers de guerre, appelé « camp de Changi » fut construit à l’emplacement de l’actuel aéroport qui en porte le nom. Là, environs 87 000 militaires britanniques, américains, australiens et néerlandais furent internés.

Au terme du conflit, l’Empire britannique récupère Singapour le 5 septembre 1945. En 1959, les britanniques la dotent d’une constitution propre. Intégrée à la Fédération des États de la Malaisie en septembre 1963, elle sera le théâtre de violentes confrontations ethniques qui précipitent son retrait de la Malaisie pour trouver son indépendance le 9 août 1965. Dès lors, Singapour a su devenir, avec très peu de ressources naturelles et des problèmes socio-économiques importants – émeutes raciales, chômage massif, difficultés de logement et d'accès à l'eau –, l'un des pays les plus développés et les plus prospères du monde, en termes d'économie, d'éducation, de santé, de sécurité et d'urbanisme. Aujourd’hui plaque tournante commerciale et financière entre la zone Pacifique et l'Europe, la ville doit son essor à sa situation maritime exceptionnelle à l'extrémité est du Détroit de Malacca. C’est le deuxième port au monde (après Shanghai) en termes d'exportations et de trafic maritime et la quatrième place financière mondiale. La population singapourienne dispose d'un très haut niveau de vie et la cité-état est souvent surnommée « La Suisse d'Asie ». Présentant une stabilité politique remarquable, Singapour est considéré aujourd'hui comme une « démocratie autoritaire », avec la même famille au pouvoir depuis l'indépendance. La ville est donc considérée comme un pays pratiquant le libéralisme économique sans le libéralisme politique.

Pour la petite histoire, le mythique hôtel Raffles (1887) sera nommé en l’honneur de Sir Thomas Stamford Raffles, fondateur de la ville de Singapour. C’est dans le bar de cet hôtel que fut créé le célèbre cocktail Singapore Sling au début du 20è siècle. 

En parlant d’hôtel justement, nous voici arrivés au notre, beaucoup plus récent que le Raffles, mais peut-être déjà tout aussi mythique ! Je veux bien sûr parler du Marina Bay Sands, dont vous avez sûrement entendu parler.

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Je ne sais pas trop par où commencer tellement il y a à dire à son propos !  Commençons par la genèse de ce projet littéralement pharaonique ! Au début des années 2000, Singapour compte développer le tourisme pour soutenir sa croissance économique. Pour cela, en décembre 2004, la cité-état lance l’appel pour 2 énormes projets de resorts intégrés (mêlant hôtels, casinos, centres de conventions, musées, salles de spectacles, parcs à thème, boutiques de luxe et grands restaurants) pour transformer complètement deux sites : l’ile de Sentosa juste au large et Marina Bay (cœur historique au sud-est, maintenant quartier d’affaire).  Les soumissionnaires seront évalués sur 4 critères : l’attrait touristique, la conception architecturale, l’investissement et la solidité du consortium et de ses partenaires. 

Le projet de l’ile de Sentosa sera remporté par le conglomérat malaisien Genting (qui possède notamment la Star Cruises et 28% de la Norwegian Cruise Line). Il y ouvre en janvier 2010  le Resorts World Sentosa (qui comprend 1 500 chambres et les Studios Universal Singapore notamment), qui vise surtout une clientèle familiale. 

Le site de Marina Bay est quant à lui remporté le 27 mai 2006 par le groupe américain de resorts et casinos Las Vegas Sands Corp, qui possède 11 établissements à Macau en Chine (temple mondial du jeux !) et bien sûr aux USA, surtout à Las Vegas (parmi les plus connus : The Palazzo et The Venetian). Le groupe propose un projet qui vise plus une clientèle d’affaire et prévoit un investissement de $3,85 milliards pour la construction, sans compter le coût du site (de 560 000m2) en lui-même, qui est de $1,2 milliards. Mais à cause de l’escalade des prix des matériaux (notamment du sable et de l’acier), et du manque de main d’œuvre due aux autres grands travaux dans le pays, le montant total sera finalement évalué à…$8 milliards, en faisant le resort le plus cher jamais construit jusqu’à présent ! 

L’architecte en charge du projet est l’israélien Moshe Safdie, établit à Montréal. Il s’est fait connaître mondialement dans les années 60 grâce à son ensemble atypique de logements Habitat 67 construit à Montréal dans le cadre de l’Expo 67 (exposition universelle). 

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Habitat 67 (photo internet)

Devant ouvrir en une seule fois en 2009, les plans seront contrecarrés par l’explosion des coûts et la crise financière mondiale. De ce fait, il sera ouvert en 3 phases selon l’avancée des travaux : le 27 avril 2010, 23 juin 2010 et enfin l’inauguration le 11 février 2011. 

C’est bien beau tout ça, mais quid des caractéristiques qui font de cet hôtel, qui n’est ni le plus grand du monde ni le plus luxueux, un lieu unique en son genre ? Déjà, il est formé de 3 tours (1, 2 et 3 du sud au nord) de 190 mètres de haut et 55 étages. Elles comportent 2 561 chambres (totalisant 265 683m2, de la chambre simple à la suite de 630m2). Il emploie 10 000 personnes et en fait travailler 20 000 autres indirectement. Mais la prouesse architecturale et véritable signature identitaire du Marina Bay Sands est la plateforme qui relie ces 3 tours à près de 200 mètres de haut : le Sands SkyPark, au 57ème étage. D’une superficie de 10 000m2 (340 mètres de long sur 40 mètres de large au maximum), elle peut recevoir 3 900 personnes qui jouissent d’une vue spectaculaire à 360° sur les alentours. La plateforme se termine au niveau de la tour nord en porte-à-faux sur une longueur de 67 mètres (record mondial), c’est à dire que cette partie n’est pas soutenue et paraît en déséquilibre au-dessus du vide !

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Sur Sands SkyPark, l’on trouve des restaurants, un night-club, des salons et bars, une piste de jogging, une plateforme d’observation, un jardin de 250 arbres et 650 plantes, des jacuzzis, des centaines de chaises-longues et…..la piscine à débordement la plus longue et la plus haute du monde ! Voyez : 146 mètres de long, 1 396m2, 1 424m3 d’eau, le tout à 191 mètres au-dessus du sol !Absolument incroyable vue de là ! La plupart des sites du Sands SkyPark sont accessibles à tous, mais la piscine est réservée aux clients de l’hôtel. Ca tombe bien, nous en sommes ! Mais un peu de patience pour les photos, car pour l’heure nous n’y avons pas encore mis les pieds ! 

Mais le Marina Bay Sands est beaucoup plus que ça encore ! Voyez donc :

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plan de l'ensemble (photo internet)

* le mall The Shoppes at Marina Bay Sands : sur 93 000m2 et 4 niveaux, près de 300 boutiques et 60 restaurants, 

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* le centre de convention et d’expositions Sands Expo and Convention  Center : 121 000m2 modulables, dont une salle de 8 000m2,

* un casino sur 4 niveaux sur 15 000m2, avec 1 000 tables de jeux et 1 600 machines à sous. Au plafond, un chandelier composé de 132 000 cristaux Swarowski et de 66 000 leds,

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* 2 théâtres totalisant 21 980m2 : le Grand Theatre de 2 155 places et le Sands Theatre de 1 680. Il s’y joue des spectacles, concerts, et comédie musicales style Brodway, 

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* une patinoire de 600m2, 

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* le Event Plaza : esplanade extérieure de 5 000m2 devant la marina, où peuvent se réunir jusqu’à 10 000 personnes pour une variété de spectacles, dont le Wonder Full auquel nous assisteront par 2 fois au cours de notre séjour,

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vue de la marina depuis Event Plaza

* le ArtScience Museum : premier musée au monde mêlant arts et sciences, il a la forme d’une fleur de lotus et mesure 80 mètres de diamètre, 62 de haut et 11 en sous-sol. Il a une superficie de 19 000m2 dont 6 000 en 21 galeries d’exposition. Justement, sa forme si particulière sert aussi à canaliser l’eau de pluie qui est ensuite recyclée pour les toilettes. En plus de proposer ses propres collections, il propose les œuvres d’autres musées du monde entier. Justement quand nous y étions, une grande exposition était proposée sur l’art et la science des créations Van Cleef & Arpel’s. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de la visiter.

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* 2 Crystal Pavilions (5 900m2), structures de verre qui semblent émerger de la marina. L’un accueille un magasin Louis Vuitton (le plus grand du monde après celui de Paris) et l’autre reçoit 2 night-clubs selects, Avalon et Pangaea. Vous découvrirez tous ces trésors au fur et à  mesure de nos pérégrinations ! 

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Mais revenons à notre périple ! Nous voilà donc arrivés en taxi devant l’hôtel au niveau de la tour 1. A peine sortis, nos bagages sont récupérés et seront directement acheminés à notre chambre le temps que nous fassions les formalités d’arrivée. Quand nous passons les portes de l’hôtel, le mot qui sort spontanément de nos bouches est ….whaou !!! Le spectacle est impressionnant : un hall de plusieurs dizaines de mètres de hauteur relie les 3 tours sur pas loin de 300 mètres de longueur ! Et ça grouille de gens dans tous les sens, des centaines de clients et d’employés vont et viennent. On se sentirai presque comme de toutes petites fourmis ! 

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Nous sommes accueillis avec une serviette rafraichissante et dirigés vers un comptoir de réception au niveau de la tour 2, ce qui fait déjà une sacrée distance ! Après les formalités, et munis de nos cartes de chambres, nous revenons au pied de la tour 1 et prenons l’ascenseur jusqu’au 15ème étage, à la découverte de notre chambre Deluxe n°1585.

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Un groom nous y attend (nos bagages aussi) et nous fait la visite. Et nous ne sommes pas déçus : 40m2, un lit extra large, méridienne, mini bar, grand écran, très belle salle de bain, peignoirs et chaussons, grands rangements, bref tout le confort d’un hôtel de cette classe !

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Mais divine surprise dont on ne se doutait pas : une terrasse bordée de bougainvilliers avec une magnifique vue sur Gardens by the Bay (voir plus loin), la mer en fond et…. l’Ovation of the Seas qui partira ce soir pour sa petite croisière de 3 nuits vers Keelung avant de revenir nous accueillir à son bord! On se dit alors que ce voyage commence plutôt bien !

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 Gardens by the Bay

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Mais hop, pas de perte de temps ! Avant même de défaire tous nos bagages (on prend juste ce dont on a besoin), nous nous rendons à la fameuse piscine, car c’est bien ce lieu extraordinaire qui nous a décidé à choisir cet hôtel ! Mais de notre étage, pas d’accès direct. Nous devons prendre un premier ascenseur pour monter quelques étages avant d’en reprendre un autre jusqu’au 57ème étage. Nos cartes de chambre doivent être passées dans une machine qui ouvre ses portes sur « the place to be » ! On prend des serviettes mises à disposition et maintenant, le plus dur est de choisir l’emplacement de nos transats….sur les différentes terrasses qui bordent les 146 mètres de bassin ou sous les palmiers ! Nous allons faire trempette dans cette eau qui doit avoisiner les 30°C, devant un panorama certes très urbanisé, mais quand même fabuleux ! Le soleil s’étant couché, la ville brille de mille feux ! L’activité principale dans cette piscine est de se prendre en selfie avec la forêt de gratte-ciels en arrière-plan, alors on fait pareil, mais pas trop ! 

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 voilà donc ce que donne cette fameuse piscine vue d'en haut ! (photo internet)

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Après un petit moment à profiter du spectacle, il est temps d’aller ranger nos affaires et de chercher de quoi nous restaurer. Nous descendons dans le mall The Shoppes. Gigantesque ! Ça nous rappelle la démesure de ceux de Dubaï que nous avons visité en mai 2014. Nous déambulons jusqu’à nous retrouver sur The Event, la promenade extérieure. Nous jetons notre dévolu sur le Bazin Bistro & Bar qui propose des snacks, salades, pizzas et autres plats. Et notre table à la belle étoile nous offre la même vue que depuis la piscine, mais 200 mètres plus bas !  

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Il est 23h30 quand nous retournons dans notre chambre pour notre première nuit dans l’immense lit. Le voyage a été long et demain nous débutons un programme soutenu de visites !

21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 3 : vendredi 10 juin 2016 Singapour

Nous émergeons à 6h45, reposés et prêts à explorer la ville ! Notre premier petit-déjeuner sera prit au Rise, qui se trouve dans l’immense lobby de l’hôtel. Le buffet est à l’image des lieux, grandiose ! 6 énormes stations proposent des spécialités occidentales et asiatiques à foison, chaudes, froides, salées, sucrées. Le choix est difficile! 

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2 heures plus tard, il est temps de partir en excursion. Nous prenons un taxi. Direction le Singapore Botanic Gardens. C’est l’un des 3 seuls jardins botaniques au monde classés au patrimoine mondial de l’Unesco (et le seul jardin tropical). D’une superficie de 63,7 hectares en plein cœur de la ville, il abrite plus de 10 000 espèces de plantes et fleurs et reçoit chaque année plus de 4,5 millions de visiteurs. Il est ouvert de 5h à minuit et est en accès libre. 

Fondé en 1859 par une association d’agro-horticulteurs, il allait jouer un rôle central dans l’expansion du commerce du caoutchouc de la région au début du 20è siècle. En effet, le premier directeur scientifique du jardin, le botaniste et géologue anglais Henry Nicholas Ridley, prit la tête des recherches sur la culture de l’hévéa, qui produit le latex utilisé pour être transformé en caoutchouc. En perfectionnant la technique d’extraction, encore en usage aujourd’hui, et en promouvant sa valeur économique auprès des planteurs de la région, la production est développée rapidement, permettant, à son apogée dans les années 1920, à la Malaisie de s’accaparer la moitié de la production mondiale.  

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Au sein du jardin botanique se trouve le National Orchid Garden, ouvert en 1995 sur la plus haute colline du jardin. A l’avant-garde des études sur les orchidées et un pionnier dans la culture des hybrides, il a une superficie de 3 hectares et on peut y accéder moyennant S$5 (3,25€). Aidé par un climat équatorial, il abrite la plus grande collection d’orchidées au monde, avec 60 000 plantes (issues de 1 200 espèces et 2 000 hybrides). Des chemins serpentent parmi les différentes parcelles, offrant aux yeux émerveillés une myriade de couleurs et de formes ! A ne surtout pas manquer, jugez vous-même :  

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De là, nous prenons le métro (MTR) à la station Botanic Gardens jusqu’à la station Little India (ligne bleue Downtown Line). C’est bien la première fois que nous voyons un métro aussi propre ! Il y est évidemment interdit de fumer, mais aussi de manger et boire (amende de S$500 – 470€). Et les gens sont plutôt civilisés, donc utilisent les poubelles ! Dans la cité-état, les lois sur le comportement social sont réputées très strictes. Le maintien de l’ordre est assuré par un corps de police dont la plus grande partie des membres est en civil. Et les lois concernent aussi bien les nationaux que les étrangers. De grosses contraventions sont infligées aux personnes qui jettent papiers et détritus (y compris mégots de cigarettes), et qui crachent ou urinent (S$1000 – 950€). Même la vente de chewing-gum est interdite (sauf usages médicaux ou dentaires), mais pas l’usage. Ainsi, certains disent que « tout ce qui est amusant est interdit à Singapour ! En tout cas, même si nous avons remarqué que ces règles ne sont pas toujours respectées à la lettre, il est très agréable de se promener dans une ville propre et nette, dont bien des villes de chez nous devraient s’inspirer ! Enfin, le taux de criminalité de Singapour figure parmi les plus bas de monde. 

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 station de métro

Mais revenons à nos moutons ! Nous voici donc dans le quartier de Little India, l’un des rares ayant gardé son atmosphère pittoresque. Il existe depuis l’arrivée en 1819 de Sir Thomas Stamford Raffles, fondateur de la ville, accompagné d’assistants et de soldats indiens. Vers la fin du 19è siècle, d’autres immigrants indiens arrivèrent pour chercher du travail dans la construction et l’administration. Les rues et ruelles parfumées au jasmin et autres épices regorgent de restaurants et petites boutiques vendant bijoux, encens, saris, or, guirlandes de fleurs et spécialités culinaires indiennes. 

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Sur Serangoon Road, axe principal du quartier, on croise le très coloré temple hindou Sri Veeramakaliamman (1881, reconstruit dans les années 80, 2000 et dernièrement en 2014). 

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Visite incontournable du quartier, le Mustafa Centre. Institution singapourienne, épicentre de la communauté, c’est un centre commercial de 5 étages, ouvert 24/24 toute l’année, où l’on trouve simplement de tout (plus de 200 000 références !), à des prix très bas : pharmacie, mode, électronique, souvenirs, montres, produits du quotidien, nourriture, bureaux de change, agences de voyages... tout y est en quantités incroyables et l’agencement ne correspond pas du tout à ceux de nos supermarchés ! On peut trouver du dentifrice ou des vitamines dans 4 ou 5 coins différents ! Une vraie caverne d’Ali Baba ! Un lieu vraiment à voir, mais qui demande des heures et des heures pour visiter entièrement. Et à éviter le weekend car il est impossible de circuler dans les rayons étroits !  

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Quand nous sortons du Mustafa Centre, nous nous retrouvons sous la première averse tropicale de notre séjour ! Et quand je dis averse, je parle de celle du style à nous bloquer 1/2 heure sous le auvent d’une échoppe en attendant que ça passe ! 

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Puis nous reprenons le métro jusqu’à la station Orchad (ligne rouge North South Line) pour redescendre Orchad Road en direction de l’est. Principale artère commerciale de la ville, d’une longueur de 2,2 kilomètres, est bordée de nombreux centres commerciaux et magasins gigantesques.  

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Nous faisons notre pause déjeuner au Odd One Out au 180 Orchad Road (à l’angle avec Emerald Hill Road), avec sa belle terrasse de bois et sa déco industrielle ! Ils y proposent des spécialités locales et occidentales, et le service y est très sympa. 

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Puis nous montons sur quelques centaines de mètres la rue Emeral Hill Road où nous sommes séduits par une enfilade de belles maisons mitoyennes à 1 étage aux façades colorées. Après recherches, nous apprenons que ces maisons, construites entre 1901 et 1925, sont de style baroque chinois, et servaient de résidence à la communauté Peranakan (riches descendants de migrants chinois). A deux pas de l’effervescence et de la modernité de Orchad Road, c’est un véritable havre de paix d’un autre temps !  

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Nous reprenons notre marche vers le sud-est, en direction du quartier de Chinatown. En route, nous traversons des quartiers modernes, d’autres plus coloniaux, quelquefois les 2 se mélangent !  Nous croisons notamment le magnifique bâtiment du National Museum et nous traversons la rivière Singapore au niveau de Clarke Quay (très calme à ce moment de la journée mais nous y reviendrons demain soir, et dans une autre ambiance !) 

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ci-dessous, le National Museum 

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ci-dessous, Clarke Quay

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Je crois que quasiment toutes les grandes villes du monde ont leur Chinatown ! L’existence d’un quartier chinois peut sembler incongrue dans une ville où domine la population d’origine chinoise ! Cet ensemble d'étroites ruelles et de shophouses (boutique au rez-de-chaussée et habitation aux étages) correspond en fait au périmètre que Sir Stamford Raffles avait attribué aux immigrants chinois dans son plan d'urbanisme basé sur la séparation ethnique (1822). À moins de visiter le Chinatown Heritage Centre, difficile d'imaginer le passé sordide de ce quartier rénové, où fleurissent hôtels de charme, boutiques et restaurants à la mode. 

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Nous concentrons notre visite à un ensemble de 3 rues parallèles qui constituent le parcours touristique typique du quartier : d’abord Pagoda Street (piétonne de nos jours), construite en 1827, qui débute par le Sri Mariamman, un temple….hindou ! C’est le plus grand et plus ancien temple de la ville, construit également en 1827. En fait, c’est son gopura (tour qui marque l’entrée des temples hindous) en forme de pagode qui donnera son nom à la rue. A l’origine repaire des fumeurs d’opiums, Pagoda Street est maintenant une rue aux dizaines d’échoppes de souvenirs et de tailleurs.  

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Ensuite, Temple Street, qui date de la même époque, recèle de nombreux coffe-shops, hôtels de charme et KTV Lounges (bars karaoké dont les asiatiques sont friands).  

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Enfin, Smith Street, qui était à l’origine un haut lieu pour le commerce de bouche. De nos jours, la ville tente de recréer cette ambiance en en faisant un espace en partie couvert et fermé à la circulation, où tous les restaurants ont installé leurs tables à même la rue.  

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Pour finir la visite du quartier, nous tombons sur un temple au drôle de nom : Buddah Tooth Relic Temple and Museum, littéralement le temple et musée de la relique de la dent de Bouddha ! Il s’agit d’un temple qui renferme une relique dont il tient le nom et qui aurait été retrouvée en 1980 en Birmanie dans les ruines d’une stūpa en ruine (structure architecturale bouddhiste qui est à la fois une représentation de Bouddha et un monument commémorant sa mort). La relique se trouve au 4è étage de l’édifice. Comme nous ne savions pas sur le coup, nous ne sommes pas montés ! Mais l’édifice est de toute beauté. Il est construit dans le style architectural en vogue à l’époque de la dynastie Tang (618-907 après JC), mais il est tout récent puisque inauguré en 2007 ! Il ne faut pas hésiter à rentrer dans la cour, assister aux litanies des moines bouddhistes, et faire un don !  

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Puis nous retournons tranquillement vers notre hôtel, traversant le quartier d’affaire et ses gratte-ciels, jusqu’à Marina Bay. 

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Nous remontons l’esplanade qui fait face à notre hôtel, elle-même bordée d’hôtels de luxe et offrant une vue imprenable sur la marina. Nous arrivons au Merlion Park et sa célèbre statue, emblème de la ville. Statue à tête de lion et corps de poisson de 8,60 mètres de haut, elle a été crée en 1964 par un anglais à la demande de l’office du tourisme de Singapour. Le corps de poisson rappelle la ville quand elle n’était qu’un village de pêcheur sous le nom de Temasek (« ville de la mer » en javanais), tandis que la tête de lion représente Singapura (« ville du lion » ou Kota Singa en sanscrit). Celle que nous voyons est la statue originale, tandis qu’une réplique plus grande se trouve sur l’ile de Sentosa, où nous irons demain.  

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Après la pause photo obligatoire, nous traversons Espalanade Bridge pour rejoindre la Marina Promenade, au nord de la baie. Nous longeons l’étonnant Esplanade – Theatres on the Bay (salle de concert de 1 800 places et salle de théâtre de 2 000 places). Le long de cette promenade se trouvent de nombreux restaurants (nous repérons où nous dinerons ce soir !) et un amphithéâtre extérieur. Au bout, Marina Bay Seating Gallery, immenses gradins accueillant 30 000 personnes qui font face à une plateforme flottante (la plus grande du monde avec 10 000m2). Sur cette dernière, événements musicaux et sportifs ont lieu. 

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 ci dessus, Esplanade Bridge

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ci-dessus, Esplanade - Theatres on the Bay

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Enfin, nous rejoignons l’hôtel par le Helix Bridge, pont piéton de verre et d’acier en forme de double hélice, représentant la structure de l’ADN. Le long de ce pont qui nous mène au pied de l’hôtel, 4 plateformes d’observation permettent une vue splendide sur la baie. Nous le reprendrons de nuit un peu plus tard.  

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Après ces heures de marche sous un ciel certes principalement voilé mais une température dépassant les 30°C, nous méritons un rafraichissement et un nouveau plongeon dans la piscine sur le Sands SkyPark !  

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 C’est l’heure de diner ! Pour ça, nous retraversons le Helix Bridge tout de violet vêtu. 

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En longeant la Marina Promenade, nous avions repéré, dans une petite rue piétonne perpendiculaire, le Makansutra Gluttons Bay. C’est un « food court » à ciel ouvert d’une douzaine de stands qui propose toute la variété culinaire de Singapour : sate (brochettes), riz et légumes sautés, omelettes aux huitres, gâteaux de carottes frites etc. Les tables à placement libre sont disposées sur la rue et il ne faut pas se laisser décourager par la foule ! On commande d’abord à un (ou plusieurs) stand(s) (des plats sont exposés pour aider à choisir), on paye (bon marché) et on vous donne un disque qui s’allume quand les plats sont prêts. L’ambiance est très animée, la qualité des plats moyenne, mais c’est un endroit très couru de la ville ! A faire au moins une fois. Nous y croisons d’ailleurs une hôtesse et un steward d’Air France qui était sur notre vol et qui nous disent qu’ils y viennent à chaque fois qu’ils sont en escale ici. 

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ci-dessus, photo internet

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De la Marina Promenade, nous assistons après diner au spectacle Wonder Full du Marina Bay Sands. C’est un show mêlant jets d’eau, sons et lasers d’une durée de 13 minutes, qui se joue 2 fois chaque soir (3 fois les vendredis et samedis). Quelques chiffres : 18 fontaines pouvant atteindre 20 mètres de haut, 3 énormes écrans d’eau (totalisant près de 2 000m2) et des dizaines de lasers et projecteurs illuminent notre hôtel et la baie toute entière. Honnêtement, je m’attendais à mieux (nous avions été subjugué par le spectacle Dubaï Fountain !). Le son n’était pas terrible et les fontaines trop lointaines ! Peut-être l’endroit où nous étions n’était pas le meilleur ? Nous y retournerons demain, mais de plus près. 

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Mais en attendant, il est l’heure de retrouver notre lit pour quelques heures de sommeil bienvenues !

21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 4 : samedi 11 juin 2016 Singapour

Quand nous émergeons à 6h45, le soleil se lève tranquillement sur Gardens by the Bay, que l’on voit depuis notre terrasse.

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Pour le petit-déjeuner, nous montons sur SkyPark au restaurant Spago. Moins opulent que la veille au Rise, nous mangeons avec appétit et…avec une vue ! La piscine est déjà remplie de lève-tôt !

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Après les préparatifs pour affronter une nouvelle journée de découverte, nous quittons l’hôtel. Nous n’avons pas loin à aller, puisque nous allons au Gardens by the Bay, au pied du Marina Bay Sands. Le chemin pour s’y rendre est plutôt atypique : nous longeons l’hôtel par l’extérieur, côté marina, pour accéder à un ascenseur qui monte jusqu’à un pont qui traverse l’atrium de l’hôtel ! Puis une passerelle mène au jardin. Plutôt parc géant ! Car avec 101 hectares, on ne peut plus appeler ça un jardin ! 

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Le lieu fait partie de la stratégie du gouvernement de faire de Singapour non plus une ville-jardin, mais une ville dans un jardin ! Le projet est lancé en 2006 pour réhabiliter le quartier de Marina Bay. Le concours international est gagné par 2 firmes anglaises. Après 625 millions d’Euros, il est inauguré en juin 2012, même s’il est en perpétuelle expansion et embellissement ! Gardens by the Bay est libre d’accès, et ouvert tous les jours de 5h à 2h du matin.  

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Difficile de tout voir tant c’est immense ! Nous traversons dans un premier temps un immense lac, le Dragonfly Lake, puis Heritage Gardens, qui présente l’histoire des différents groupes ethniques de Singapour par les plantes (jardins chinois, colonial, malais, indien, etc.), et qui nous mène d’abord au Supertree Grove, regroupement de 13 impressionnants arbres artificiels de 25 à 50 mètres (18 au total disséminés dans le parc). Recouverts d’une abondante végétation faite de plus de 160 000 plantes, ils abritent aussi des dizaines d’espaces d’oiseux et d’insectes, servant à leur reproduction. Les Supertrees sont recouverts de cellules photovoltaïques et d’un système de collecte des eaux pluviales qui alimentent le parc. Nous le revisiterons de façon plus approfondie dans la matinée.  

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Puis nous nous dirigeons vers le Conservatory Complex et ses 2 attractions majeures de Gardens by the Bay, à savoir les 2 immenses dômes qui dominent les environs, véritables prouesses architecturales. Pour accéder à l’intérieur, il faut payer S$28 (environ 18€). Et là, nous rentrons dans un autre monde ! D’abord le plus grand des 2, le Flower Dome. D’une superficie de 1,2 hectares, il a une hauteur maximale de 38 mètres. C’est la plus grande structure de verre sans colonne au monde  (3 332 panneaux de verre de 42 formes et tailles différentes, pour une superficie de 16 000m2)! Il reproduit 9 écosystèmes méditerranéens et subtropicaux secs dans une atmosphère asséchée (60-80% d’humidité) et rafraîchie (23-25°C) et abrite 87 000 plantes de plus de 150 espèces. Les 9 écosystèmes sont : baobabs, succulent, australien, sud-africain, sud-américain, californien, méditerranéen, champ de fleur et oliveraie. Un parcours mène de l’un à l’autre, sur fond de musique et du brouhaha des indisciplinés ! On en prend plein les yeux tant il y a à voir. La mise en valeur est magnifiquement bien faite. Jugez plutôt :  

plan Flower Dome  

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 ci-dessous, la sculpture de bronze "la famille de voyageurs" par le français Bruno Catalano (pièce unique)

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Puis vient le second dôme, Cloud Forest. Plus petit avec 0,8 hectares, il n’en est pas moins impressionnant ! Sa structure de verre a nécessité 2 577 panneaux de 690 formes et tailles différentes, pour une superficie de 12 000m2) ! La température intérieure est de 23-25°C et le taux d’humidité de 80-90%. Le dôme héberge dans une atmosphère rafraîchie et humide 120 000 plantes d’une forêt pluvieuse normalement situées à 2 000 mètres d’altitude. Mais le clou du « spectacle », c’est la montagne de 35 mètres de haut qu’il abrite, recouverte de végétation luxuriante et depuis laquelle se jette la plus haute cascade intérieure du monde (32 mètres). On monte au sommet par un ascenseur et on la redescend en partie par un chemin suspendu. Vue imprenable garantie sur la cascade et la végétation !  

plan Cloud Forest

 

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ci-dessous, un mini-jardin...en Lego !

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Après en avoir pris plein les mirettes, nous ressortons dehors et revenons à Supertree Grove où, pour S$8 (5,20€), nous allons prendre à nouveau un peu de hauteur. En effet, les 2 arbres les plus hauts sont reliés par une passerelle, la OCBC Skyway, située à 22 mètres du sol. Elle est accessible par un ascenseur situé à l’intérieur d’un tronc. Cette promenade permet d’apprécier de plus près ces étranges structures mi-métalliques, mi-végétales ! Mais nous verrons ce soir-là ces mêmes super-arbres revêtus d’autres habits, de lumières cette fois !  

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Après ces quelques heures en plein nature, nous prenons le métro entre Bayfront et HarbourFront pour faire un petit tour de….téléphérique ! 

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Eh oui, Singapour dispose d’un téléphérique qui relie le Mount Faber (colline de 105 mètres de hauteur) à l’île de Sentosa (l’aller-retour coûte S$29 ou 19€). Ce cable car, inauguré en février 1974 après S$5,8 millions de travaux, a une longueur totale de 1 650 mètres et voyage à 4 mètres par seconde. Il dispose d’un arrêt intermédiaire à la station HarbourFront (69 mètres d’altitude). Nous montons à bord à cette station pour d’abord monter vers la station Mount Faber (située à 93 mètres) puis redescendre vers l’île.  

parcours téléphérique

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L’île de Sentosa fait partie du même projet de réaménagement touristique que notre hôtel. Elle est entièrement dédiée aux divertissements : hôtels de luxe (dont le Resorts World Sentosa qui regroupe 7 hôtels, 1 500 chambres et un immense casino), parcs à thèmes (dont Universal Studios), S.E.A. Aquarium (ancien plus grand aquarium du monde), musées (dont Madame Tussauds), 2 golfs, longues plages de sable blancs, etc. 

Mais ce qui aurait du être la visite d’une île « paradisiaque » s’est transformé en une balade où le seul but était de…chercher un abri ! En effet, au fur et à mesure de notre descente vers l’île, une petite pluie fine se transforme en véritable averse tropicale. 

voilà ce que nous aurions du voir !

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Pas découragés, nous allons dans un premier temps manger un sandwich au Subway du coin. Heureusement, la pluie se calme un peu. Puis nous suivons des chemins (par bonheur abrités) qui descendent vers le centre, où se trouve une autre statue du Merlion, mais bien plus grande que celle en face de notre hôtel, puisque celle-ci mesure 37 mètres de haut.  

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Le temps n’invitant pas à rester dans les parages, nous reprenons le téléphérique pour remonter à la station HarbourFront puis le métro jusqu’au Marina Bay Sands. Notre séjour se terminant demain, nous commençons à remballer nos affaires, puis profitons encore de la piscine sur le toit. 

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A 20h, nous descendons sur Event Plaza, l’immense esplanade devant la marina au pied de l’hôtel, pour assister de nouveau au spectacle Wonder Full, mais de plus près cette fois. Mais même proche, nous nous attendions à plus grandiose, mais la vue sur la marina est imprenable !  

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Mais pas de temps à perdre, nous traversons l'hôtel car le Gardens by the Bay offre son propre show ! Deux fois par soir (19h45 et 20h45), le Supertree Grove est le théâtre du son et lumières de 15 minutes Garden Rhapsody, qui nous enchantera bien plus que le Wonder Full ! Les super-arbres étincellent de mille couleurs aux rythmes de musiques classiques ou d’airs plus entrainants ! Absolument féérique, émouvant même ! C’est hallucinant ce que la technologie peut permettre de nos jours (voir les vidéos après les photos) !  

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C’est avec des étoiles plein les yeux que nous prenons le métro à destination de Clarke Quay, quartier que nous avions vu très calme la veille mais qui, le soir venu, prend une tout autre dimension ! Au début de la Singapour moderne en 1819, les lieux abritaient des entrepôts qui servaient aux marchandises arrivant par barges. Cela dura jusqu’à la seconde moitié du 20è siècle quand le gouvernement décida d’éloigner le trafic maritime de marchandises à cause de la pollution provoquée dans les eaux de la rivière. Tombés en désuétude, les quais reprennent vie à la fin des années 80 après une campagne de dépollution qui dura 10 ans. Transformé en lieux de divertissement, quartier résidentiel et commercial, Clarke Quay garde son caractère historique car les promoteurs ont pour obligation de garder l’esprit des lieux et de rénover les anciens bâtiments. A la nuit tombée, le quartier résonne de vie et de musique. Des milliers de personnes envahissent des dizaines de restaurants, boutiques à la mode, bars et pubs, night-clubs et discothèques ! Les rues adjacentes sont couvertes par d’énormes fleurs métalliques du plus bel effet ! Nous dinons d’un délicieux (et énorme) hamburger au The Butchers Club puis nous prendrons un café au bord de l’eau au Café Iguana. 

ci-dessous, photo internet 

de nuit

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ci-dessous, 2 photos internet

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Il est minuit quand nous retrouvons notre chambre pour notre dernière nuit à Singapour ! 

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21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 5 : dimanche 12 juin 2016 Singapour et embarquement

Quand nous émergeons à 6h45, la première chose que nous voyons en ouvrant les rideaux est l’Ovation of the Seas qui rentre de sa mini-croisière. Et dire que dans quelques heures, nous serons à bord ! 

2) arrivant à Singapour le 12_06_16 (3)

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Mais d’abord, dernier petit-déjeuner plantureux au Rise dans le hall de l’hôtel. 

Puis nous profitons une dernière fois de la fabuleuse piscine perchée à 200 mètres et de la vue incroyable sur la ville, la mer et notre prochain hôtel, flottant celui-là. Il est maintenant à quai, en plein préparatif pour accueillir  4 000 passagers, dont 2 frenchies fraichement mariés ! 

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Il y a bien plus à découvrir de Singapour, et nos 2 jours pleins n’ont évidemment pas suffi. Au moins autant aurait été nécessaire pour visiter d’autres lieux relevés dans les guides et sur internet. En tout cas, ce que nous avons pu apprécier de la ville nous laissera de merveilleux souvenirs, malgré une météo pas toujours favorable. Mais nous reviendrons achever l’exploration de cette superbe cité-état. 

Après le bouclage des bagages et les formalités de départ de l’hôtel, nous prenons un taxi à 10h55. Direction le Marina Bay Cruise Centre à 10 minutes de là. C’est le second terminal de croisières de la ville, le plus ancien Singapore Cruise Centre (1991) se situant au niveau de HarbourFront (nous l’avons survolé depuis le téléphérique, mais sans paquebot à quai). Inauguré en octobre 2012 pour répondre à l’accroissement du nombre de passagers (1 million en 2011) et pour accueillir des navires de plus en plus grands, il a couté S$500 millions (325 millions d’€). D’une surface de 28 000m2, 6 800 passagers peuvent être traités en même temps pour embarquer sur 2 paquebots qui ont la possibilité de se mettre à quai. Mais aujourd’hui, seul l’Ovation OTS s’y trouve. 

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photo internet

L’embarquement est toujours un moment intense, aussi bien pour le personnel que pour les passagers. La Royal Caribbean International, comme toutes les autres, a modernisé ses procédures grâce à internet. Sur le site de la compagnie, on ouvre avant le départ un compte qui permet de faire un enregistrement en ligne (le SetSail Pass) et donc d’accélérer les procédures au terminal. On y indique tous les éléments nécessaires : date de départ et navire grâce au numéro de réservation, identité et numéros de passeports, photo à télécharger, contacts en cas d’urgence, les modalités de voyages pré et post-croisière, et enfin les informations bancaires pour les dépenses à bord. On peut même y indiquer une tranche horaire d’embarquement souhaitée (12h30-13h pour nous). Avant le départ, on imprime le tout ainsi que les étiquettes bagages personnalisées qui devront être agrafées ou scotchées et qui permettront au personnel du terminal et de bord de connaître la cabine dans laquelle ils doivent être livrés. 

À peine descendus du taxi, nos bagages sont récupérés. Nous restons quelques minutes dans l’immense hall pour apprécier son design coloré, puis nous passons les contrôles et portiques de sécurité (identités, et scanner des bagages à main).

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Puis viennent les formalités d’enregistrement, rapidement expédiées compte tenu du SetSail Pass déjà imprimé. Mais contrairement à nos expériences passées, on ne nous donne pas nos cartes de cabines (SeaPass), nous sommes informés qu’elles se trouvent à l’intérieur de la chambre. Nous nous retrouvons alors au premier étage du terminal, presqu’à portée de main de l’Ovation OTS. Là, une zone avec un code couleur nous est dédié, en attendant que notre couleur soit appelée pour pouvoir embarquer. 

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À 13h15, après quelques cafouillages dans les couleurs appelées, nous pouvons monter à bord. Ca y est, nous y sommes ! Nous embarquons par une passerelle qui mène au niveau de la promenade du pont 5. La première chose que nous voyons en entrant à l’intérieur, c’est le très bel atrium qui s’élève du pont 3 jusqu’au pont 15 à peu près au milieu du navire ! 

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De l’atrium, 6 ascenseurs panoramiques desservent les différents ponts (en tout, il y a 16 ascenseurs passagers à bord). 

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Nous montons jusqu’au 12 et n’avons pas trop de mal à repérer notre cabine, situé à bâbord dans le premier tiers avant. Bienvenu dans notre cabine supérieure avec balcon n°1288 (supérieure car elle est située sur un pont haut). Espace chambre-salon de plus de 18m2, elle dispose de tout le confort : grand lit (les 2 lits jumeaux que nous découvrons en entrant seront convertis par notre cabinier en un lit king-size avant la soirée !), sofa, bureau-coiffeuse, placards de part et d’autre et au-dessus du lit, minibar, télé interactive à écran plat, et une petite salle de bain bien agencée avec douche, WC, lavabo et espaces de rangements. Un balcon de près de 6m2 comprend 2 fauteuils. Sur le bureau nous attend nos cartes de cabines SeaPass, qui serviront de clef, de carte de paiement à bord et de carte d’identité quand nous quitterons le navire lors de nos descentes aux ports. Une partie de nos bagages sont déjà là, mais pour le moment, direction…un des 19 lieux de restauration du navire, que nous découvrirons presque tous !  

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C’est vers le plus grand que nous nous dirigeons, à savoir le Windjammer Marketplace, le buffet situé dans la partie arrière du pont 14 près de l’atrium. C’est à ce niveau que se trouve une plancher de verre qui offre une vue plongeante vers les ponts inférieurs. 

9) atrium vu du plancher de verre entre ponts 14 et 15 (2)

10) atrium vu de haut (1)

10) atrium vu de haut (2)

À l’entrée du Windjammer, passage « obligé » par un série de lavabos avec obligation de s’y laver les mains (un membre d’équipage y veille, muni d’un bidon de gel bactéricide pour les récalcitrants au lavage des mains !). Il faut dire que les épidémies de gastro-entérite sont extrêmement redoutées sur les paquebots où sont confinés plusieurs milliers de personnes, donc des lieux très propices à la propagation de bactéries et virus ! 

Le Windjammer est un immense espace de 860 places qui comprend un grand nombre de buffets à thème plutôt qu’un grand buffet central. Mais aux heures de « pointes », difficile de trouver une place ! En tous cas, l’endroit occupe toute la largeur du navire et offre donc à travers ses immenses baies vitrées une vue magnifique sur l’océan de part et d’autre, ou bien depuis la partie extérieure tout à l’arrière. Le Windjammer est ouvert pour le petit-déjeuner, déjeuner et diner (une partie grill est ouverte 24/24), et on peut y déguster différentes spécialités du monde (presque) entier !  

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Comme je l’ai écrit peu avant, ce restaurant est l’un des 19 du bord. Fini les traditionnels 2 immenses salles de 800 à 1 000 places qui pouvaient accueillir tous les passagers en 2 services (avec une table réservée tous les soirs à la même heure). Les passagers veulent plus de liberté et les compagnies l’ont bien compris. C’est pourquoi de nombreux navires sont dorénavant dotés de nombreux points de restauration (pour éviter la congestion), souvent à spécialité, et certes plus petits, mais où il est possible de se rendre à l’heure que l’on souhaite, en réservant à l’avance ou pas, comme on le ferait dans n’importe quel restaurant de ville. Sur les 19 de l’Ovation, 12 sont inclus dans le prix de la croisière, et les autres sont en supplément. 

Nos estomacs remplis, nous retournons à la cabine où nous attendent le reste de nos bagages que nous nous affairons à défaire et à ranger. Sans oublier de mettre le champagne que nous avions acheté à Roissy au frais dans le minibar ! C’est une chance qu’il ne nous ait pas été confisqué au terminal ! En effet, il est normalement interdit de faire monter de l’alcool à bord, tout simplement parce que les compagnies préfèrent que les passagers achètent sur le navire! Pourtant, les bagages sont scannés dans les terminaux de croisières, et si une (ou plusieurs !) bouteille est découverte, elle est remisée à bord et rendue en fin de voyage. Mais je dois dire que nous avons jusqu’à présent toujours eu de la chance, les quelques fois où nos bouteilles de champagne ont été découvertes, elles nous ont toujours été rendues peu après l’embarquement ! 

Nous avions été prévenu qu’à 16h45 aurait lieu l’exercice de sauvetage obligatoire. Nous vérifions sur le côté intérieur de la porte de notre cabine notre point de rassemblement en cas de pépin. Le nôtre se trouve au Schooner Bar situé à l’avant du pont 5. Ce bar, présent sur tous les navires de la compagnie, est décoré dans le style nautique traditionnel, avec barre à roue, cordages de voiliers et pièces de mobilier marin. En journée, des jeux et quizz y sont organisés, tandis que le soir il devient un bar à cocktail avec pianiste live. 

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Là, notre carte de cabine (qui je rappelle fait aussi office de pièce d’identité à bord) est pointée électroniquement pour prouver notre présence. Les démonstrations sont faites par vidéo. Outre le mode d’emploi des gilets (on apprend qu’ils sont stockés à travers tout le navire, et surtout au niveau des points de rassemblement), on nous explique à reconnaître l’alarme d’évacuation, les consignes en cas de présence de fumée ou d’incendie, les différents moyens d’évacuation comme les canots de sauvetages ou toboggans (énorme chaussette qui se déploie automatiquement et dans laquelle il faut se jeter pour atterrir dans le canot gonflage qui se trouve en fin de chute). Sur l’Ovation, les canots de sauvetage sont au nombre de 18 et peuvent chacun accueillir 370 personnes. 

Puis nous commençons à explorer ce beau navire qui allait nous héberger pendant les 12 prochains jours. Vous le découvrirez aussi petit à petit. 

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le Marina Bay Sands depuis le pont supérieur de l'Ovation of the Seas

Mais avant, quelques mots sur d’autres innovations technologiques mises au point pour faciliter la vie des passagers, avant même d’embarquer mais aussi une fois à bord. En plus du SetSail Pass pour simplifier l’embarquement, la RCI propose sur son site internet le Cruise Planner, crée en 2014. C’est un planificateur qui permet de ne pas perdre du temps une fois à bord. Tranquillement, de chez soi, on peut : réserver les restaurants (inclus ou non), 1 seul ou en forfait de plusieurs), les forfaits boissons, les packages internet, les excursions, les activités à bord, qu’elles soient gratuites ou pas (spectacles, soins au spa, etc.). Les réservations de restaurants, excursions et activités sont automatiquement insérées dans un calendrier qui reprend jour par jour le trajet du navire et les horaires d’escales. Magique ! Mais que faire de ça si on ne prend pas de connexion internet (très chère !) sur le navire ? Et bien la RCI y a pensé, et propose une fois à bord l’application gratuite Royal iQ (smartphones et tablettes), et qui fonctionne sans frais sur le réseau domestique du navire. Elle reprend toutes les fonctions et informations du Cruise Planner (et permet les modifications de réservations existantes),  et elle offre aussi la possibilé d’avoir la version électronique du Cruise Compass (journal de bord quotidien qui est déposé tous les soirs dans la cabine et qui détaille tout ce qui se passera le lendemain). Encore plus magique non ?! Même si l’application connaitra quelques couacs à bord, elle sera d’une grande utilité. Et pour les quelques irréductibles qui n’ont pas de smartphones, la Royal iQ est disponible sur les écrans télé interactifs des cabines et sur des grandes tablettes murales disposées un peu partout sur le navire ! Pour notre part, nous avons utilisé le Cruise Planner pour réserver toutes nos excursions, les spectacles et tous les restaurants inclus + un forfait de 5 restaurants à suppléments (en plus payable en Euros sur le site, alors que la monnaie à bord est le dollar US). Pour infos, nous avons payé 99€ chacun pour le forfait 5 restaurants, alors que pris individuellement, ça aurait couté près de 180€ ! 

Enfin le grand départ arrive ! À 18h30, Ovation of the Seas se détache lentement du quai, salué par le personnel du terminal.  Le temps, jusque-là clément, se détériore rapidement jusqu’à devenir une pluie battante. Protégés par la terrasse couverte du Windjammer Marketplace, nous voyons peu à peu disparaître la ville sous un rideau de pluie, tandis qu’apparaît, à travers les quelques trous dans les nuages, le ciel rougeoyant du coucher de soleil. Le navire sera à nous durant les 12 prochains jours, nous faisant traverser la mer de Chine méridionale, la mer de Chine orientale et la Mer Jaune ! A votre tour d’en profiter ! Direction tout d’abord le port de Phù My au Vietnam, à une distance de 775 miles nautiques (1 430km). 

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un dernier regard sur Singapour

Nous retournons à notre cabine pour nous préparer pour cette première soirée à bord. Avant de manger, nous partons à la découverte de la Royal Esplanade, au pont 4. Véritable cœur social au centre du navire, c’est une avenue intérieure qui offre aussi une mezzanine au pont 5. Au pont 4, en plus des 13 boutiques (Kate Spade, Michael Kors, Swarovski, vêtements, lunettes, bijoux, montres, parfums, cosmétiques, alcools et cigarettes en duty-free, souvenirs), on y trouve le Guest Services (réception), le Café Promenade, la pizzeria Sorrento’s, le pub anglais Michael’s Genuine, La Pâtisserie et le bar latino Boleros. Sur la mezzanine se trouvent les restaurants Wonderland, Izumi, Chops Grille, les bers Schooner et Bionic, et enfin la galerie photo Focus. Nous découvrions ces lieux plus en détails au fil des jours. Mais la Royal Esplanade est aussi le théâtre de parades pour enfants avec les personnages Dreamworks (Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda pour n’en citer que quelques-uns), la compagnie ayant signé un partenariat avec le studio d’animation. 

13) Royal Esplanade vu vers l'avant (1

13) Royal Esplanade vu vers l'avant (2)

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 14) Royal Esplanade vu vers l'arrière (4)

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14) Royal Esplanade vu vers l'arrière (2)

à suivre, les boutiques :

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la galerie photo Focus

Mais c’est qu’il est déjà 21h15, et nous n’avons toujours pas mangé ! Direction le pont 14 et le Solarium Bistro où nous avons réservé. Au petit-déjeuner et déjeuner, c’est le buffet de la zone Solarium tout à l’avant. Bien plus petit et intime que le Windjammer Marketplace, on y sert une cuisine à moins de 500 calories par plat. Le soir, il devient un restaurant plus classique (sans supplément). Les entrées et desserts se servent en buffet, tandis que les plats sont servis à la place par un personnel très sympathique !  

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Puis à 22h45, extinction des feux ! Vivement demain pour profiter d’une journée en mer.

21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 6 : lundi 13 juin 2016 en mer

Quel bonheur ces journées sans escale ! Pas de contrainte horaire, donc pas de réveil ! C’est donc à 10h que nous nous levons. Nous commençons par un petit-déjeuner pantagruélique au Windjammer Marketplace. 

Le soleil brille de mille feux, alors nous décidons de prendre du bon temps au Solarium, situé à l’extrême avant des ponts 13 et 14. Espace entièrement vitré réservé aux plus de 16 ans, c’est un havre de paix ! On y entrant, on se retrouve dans un resort tropical où seul s’entend le bruit de l’eau bouillonnante des 4 grands jacuzzis et des 3 grands bassins qui tombent en cascade les uns dans les autres. D’immenses (vrais) palmiers apportent une ombre bienvenue sur les confortables transats et les grands lits d’extérieurs pour 2 personnes. La végétation est partout présente : outre les palmiers, des parterres de plantes et fleurs épousent les bassins et délimitent les espaces, un grand mur végétal et une impressionnante et superbe sculpture de verre en forme de fleur décore le Sunshine Bar où l’on peut prendre un cocktail, à siroter sur place ou assis dans les eaux agréablement chaudes d’un bassin ! 

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De part et d’autre, on peut accéder à 2 plateformes extérieures (en fait le toit des ailerons de passerelle) depuis lesquelles ont peut jouir d’une belle vue des flancs du navire ou des environs quand le navire est à quai.

7) vue depuis ailerons de passerelle (2)

Nous nous y sentons tellement bien que nous déjeunerons sur place, au Solarium Bistro. 

Après quelques modifications dans nos réservations de restaurant grâce à l’application Royal iQ, il est temps pour nous de nous rendre dans une des attractions majeures (et gratuite !) que nous avons réservée. Pour ça, nous allons pont 15, sur une plateforme qui surplombe la piscine extérieure. C’est là que se trouve le North Star Bar, mais surtout l’escalier qui mène à l’entrée du North Star pont 16 ! 

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Prouesse technologique pour la première fois dévoilée à bord de la tête de série Quantum of the Seas, il s’agit d’une capsule de verre de 16m2 et d’une capacité de 15 personnes. Fixée à un bras articulé de 41 mètres, elle s’élève à une hauteur de 90 mètres au-dessus des flots, et pivote des 2 côtés jusqu’à un angle de 80° par rapport à l’axe du navire. De là-haut, on a une vue à 360° sur le navire et l’horizon, et elle offre des angles de vues complètement inédits durant les 15 minutes de vol, jugez-en vous-même :  

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Il est même possible de privatiser le North Star, pour assister à un lever de soleil avec brunch ou un coucher de soleil avec diner ! Pendant la croisière, nous serons même témoins (avec les centaines de personnes réunies autour de la piscine extérieure) d’un mariage dans le North Star (petits fours et champagne inclus !). Croyez-moi, les applaudissements furent nourris ! 

22) North Star (3 

Nous décidons ensuite d’aller prendre un expresso dans le charmant La Pâtisserie, sur la Royal Esplanade au pont 4. Il est aussi possible d’y acheter gâteaux et confiseries. 

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48) La Patisserie (3)

En retournant à notre cabine, on découvre sur notre lit un sac d’hôtel, provenant du Sofitel Dubaï ! Sachant que nos amis Francis et Guy-Philippe y avaient séjourné avant d’embarquer sur l’Ovation pour le tronçon DubaïSingapour, on flaire une surprise de leur part. En ouvrant, on découvre des serviettes roulées et bien scotchées. Dedans, un mot pour nous souhaiter une merveilleuse lune de miel, une 1/2 bouteille de champagne, un paquet d’amandes et un paquet de mini shortbreads. Quels amours ! Mais comment ont-ils fait ??? On apprendra qu’ils avaient demandé au personnel de bord, grâce à nos noms, de mettre ce sac dans la cabine correspondante. Ils ont pris un risque, sachant qu’entre leur arrivée à Singapour le 9 juin et notre départ de la ville le 12, le navire faisait une mini croisière de 3 jours vers Keelung ! Mais le personnel a été super efficace (comme toujours à la RCI) et a pensé à nous remettre leur cadeau. Super surprise, merci les gars !!! Le champagne rejoint vite les autres bouteilles dans le minibar ! 

Nous décidons ensuite de profiter du magnifique soleil et des 31°C à la piscine extérieure au milieu du pont 14. Bye bye le calme du Solarium, ici, c’est le paradis des petits et des grands, sur fond de musique live ou diffusée par haut-parleurs ! Pour se désaltérer sur place, le Sky Bar est juste là, entouré de 2 grands jacuzzis. 

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Pour compléter le tableau, un écran géant diffuse retransmissions sportives, concerts, films et bêtisiers ! 

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Juste à proximité, le parc aquatique Splashaway Bay, réservé aux enfants.

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Et tout autour de tout ça, des centaines de transats, qu’on peut aussi trouver en surplomb au pont 15. Un vrai bonheur d’en trouver facilement des libres, même lors des journées sans escale ! 

Comme le temps passe vite, même quand on lézarde ! Déjà l’heure de se préparer pour la soirée. Pour l’apéritif, c’est champagne sur notre balcon, tout en admirant un orage qui embrase les nuages au loin.  

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11) Ovation OTS le 13_06_16 apéro sur notre balcon (3)

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À 21h, premier restaurant à spécialité de notre forfait, le Chops Grille, à l’avant tribord du pont 5. Ouvert uniquement pour le diner, ce classique de la compagnie (130 places) est spécialisé dans les pièces de viandes et les produits de la mer. C’est un steakhouse sur mer ! On y déguste de délicieuses viandes dans une ambiance chaleureuse et intime, et le service est impeccable. 

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12) Ovation OTS le 13_06_16 diner au Chops Grille (5)

Au sein même du Chops Grille, une enclave nommée Chef’s Table. C’est une salle à manger privée de 16 places qui propose, moyennant $85, un diner de 3 heures avec 6 plats accompagnés chacun d’un verre de grand vin et d’un verre de champagne en apéritif.

24) restaurant Chops Grille (4) Chef's Table photo web

Tradition oblige, direction le Casino Royale, pont 3 (sous la Royal Esplanade). Des dizaines de tables de jeux, des centaines de machines à sous et un bar occupent nombres de passagers (les asiatiques sont très friands de jeux d’argent). Mais exit les bons vieux bandits-manchots dont il fallait tirer le manche avec ce bruit caractéristique, tout est électronique maintenant. Dommage ! N’empêche, nous y trouverons des machines qui nous plaisent et finalement, tout au long de ces 12 jours, nous perdrons finalement peu, à défaut de tirer le gros lot !  

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l'escalier mène à la Royal Esplanade 

64) Casino Royale (9) le bar

À minuit, il est l’heure d’aller faire dodo, notre première escale nous attend demain ! Dans notre cabine, le Cruise Compass nous apprend que cette nuit nous devons remonter montres et mobiles d’une heure ! 

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21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 7 : mardi 14 juin 2016 Phù My, Vietnam

Quand nous nous levons à 6h15, le navire a remonté le fleuve et arrive au terminal conteneur de Phù My, sous un ciel nuageux. Phù My n’a rien de touristique, c’est une ville portuaire tournée vers le commerce. Mais c’est la porte d’entrée maritime pour se rendre à Hô-Chi-Minh-Ville, ou anciennement Saïgon, située à 130km de là. 

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Mais pour le moment, direction le Cafe@Two70° pour le p’tit-déj ! Situé à l’arrière du pont 5, c’est le snack-bar et café qui dessert la salle de spectacle du même nom que je vous ferai découvrir plus tard. Le matin, il offre certes beaucoup moins de choix qu’au Windjammer Marketplace, mais c’est beaucoup plus tranquille. Au déjeuner et diner, on y trouve sandwichs, salades, wraps, etc.

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Sur le Cruise Planner, nous avions réservé l’excursion « Colonial Saigon », qui allait nous montrer le riche passé colonial de la ville. Nous nous rendons pont 3, au Royal Theatre (voir plus loin), où sont indiqués les numéros de cars suivant toutes les excursions proposées. Après le passage à la sécurité du navire au pont 2, puis à la douane, nous montons dans notre car qui démarre à 8h15. Durant le trajet, un guide anglophone nous raconte l’histoire de la ville. 

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Métropole du sud du pays de 8 250 000 habitants et d’une superficie de 2 090km2, c’est la plus grande ville du pays mais aussi son poumon économique, devant la capitale Hanoi située au nord. 

Son histoire est plutôt complexe car intimement liée à la colonisation et aux différentes guerres qui se sont succédées sur le territoire. Alors je vais essayer de faire succinct mais compréhensible ! 

Elle n'était à l'origine qu'un village de pêcheurs khmer (sous le nom de Prey Nokor – ville de la forêt). Au 17è siècle, à l’arrivée des Viêts (groupe ethnique originaire de la partie nord de ce qui constitue l’actuel Vietnam et du sud de la Chine), la ville prend le nom usuel de Sài Gòn, du nom de la rivière éponyme qui traverse la ville. 

Pendant la colonisation française (1862-1954), son nom est francisé et elle fut d'abord la capitale de la Cochinchine, puis celle de l'Indochine française de 1887 à 1902, quand la capitale est déplacée à Hanoi. 

Pendant le premier semestre 1945, l’Empire du Japon prend le contrôle total de l’Indochine française. Mais le reddition du Japon peu après va laisser place à une situation chaotique dont va profiter le Viêt Minh (organisation politique et paramilitaire créée en 1941 par le communiste vietnamien Hô Chi Minh) pour conquérir l’indépendance de la partie nord du pays qui devient la République Démocratique du Vietnam. A ce moment, Saigon redevient la capitale de ce qui reste de la colonie française. 

Le gouvernement français envoie alors un corps expéditionnaire pour reprendre le contrôle du nord. Mais la situation se mue vite en guerre ouverte entre français, soutenus par les américains, et forces du Viet Minh, soutenus par la Chine et l’URSS. C’est la Guerre d’Indochine, qui perdurera de décembre 1946 à juillet 1954, et fera 600 000 morts. La défaite française (troupes exténuées par la résistance adverse, combats impopulaires en métropole et la célèbre défaite de Dien Bien Phu au nord du pays) allait, par les Accords de Genève, conduire à la scission du territoire en 2 parties aux idéologies opposées : au nord, la République Démocratique (capitale Hanoi), communiste, et le centre et le sud sous administration française sous le nom de État du Vietnam (capitale Saigon). Des élections sont prévues en 1956 pour réunifier le pays. L’État du Vietnam est, sous la colonisation française, dirigée par un empereur. 

Mais en 1955, un coup d’état est organisé dans le sud par le premier ministre Ngô Dinh Diêm qui n’accepte pas de collaborer avec le régime du nord. Il renverse l’empereur et, après un référendum demandant l’opinion du peuple du sud-vietnamien, promulgue la République du Vietnam, soutenu d’abord financièrement puis militairement par les américains. Ngô Dinh Diêm en devient président de la république. La France quitte le sud, et commence alors en avril 1955 la guerre du Vietnam. Durant le conflit, Saigon devient le siège du commandement américain. Jusqu’en avril 1975, les effroyables batailles et massacres feront plusieurs millions de morts des 2 côtés (civils et militaires). La guerre est gagnée par le régime communiste. Réunifiée, le pays est renommé République Socialiste du Vietnam en 1976. Hanoi en est la capitale, et Saigon devient Hô-Chi-Minh-Ville en l’honneur du fondateur du parti communiste vietnamien (mort en septembre 1969). S’ensuit alors une répression sans précédent (avec camps de rééducation, privation de liberté et exécutions) du nouveau gouvernement envers les vietnamiens du sud et, à terme, les déçus du communisme. Dès lors, des millions de citoyens quittent le pays comme ils peuvent, certains à bord d’embarcations de fortunes, les fameux boat-people ! Près de 250 000 d’entre eux périront en mer !

À partir de la seconde moitié des années 80, après le décès du dernier dirigeant conservateur, le Vietnam entame sa mue économique, s’affirmant petit à petit comme un pays émergent dynamique. 

De tous ces évènements, la ville a gardé de nombreuses traces, dont nous allons en découvrir une partie aujourd’hui. 

Quand nous arrivons aux abords de la ville, on se rend compte du dynamisme de la ville. C’est un immense chantier : autoroutes, métro et quartiers entiers sortent de terre. Et même si les voitures ont trouvé leurs places sur les routes, les 2 roues ont encore la part belle ! On croise de splendides bâtiments d’habitation de style pagode, le Vietnam ayant été une possession chinoise pendant environ un millénaire, mais à une période fort fort lointaine ! 

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Nous débutons notre excursion par la pagode de l’Empereur de Jade. Même si 80% de la population ne souscrit à aucune religion (comme tous les pays communistes, le Vietnam mène une politique d’athéisme d’État), les religions majoritaires sont le bouddhisme, la taoïsme et le confucianisme (les 3 piliers de la pensée chinoise), héritées de l’ère chinoise. 

L’un des 5 sanctuaires les plus importants de la ville, la pagode est construite en 1909. Elle est dédiée à l’empereur Ngoc Hoang, illustre personnage du taoïsme. Il décide de qui peut entrer dans le royaume supérieur. Ceux qui ne réussissent pas à passer cette porte se retrouvent avec le redoutable dieu de l’enfer qui enverra les pêcheurs dans l’un des 10 niveaux de l’enfer. La vie dans le purgatoire est superbement représentée par des gravures sur bois de grandes dimensions. D’autres salles sont consacrées à d’autres divinités, telles la déesse de la fertilité Kim Hua ou celle de la miséricorde Kuan Yin. 

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De nombreux vietnamiens viennent y prier, faisant bruler de l’encens et donnant des offrandes aux divinités. Avec les fidèles et touristes qui vont et qui viennent dans les passagers étroits, sombres et saturés de fumée d’encens, la visite tient un peu du parcours du combattant ! Mais on n’oublie pas que nous ne sommes là qu’en touristes, alors on essaie de se faire discret ! 

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Le lieu est aussi connu pour abriter un grand bassin à tortues, et les nourrir fait partie du rituel du temple. 

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Ensuite, on reprend le car, direction le jardin botanique et zoologique de la ville. Décidé par l’amiral-gouverneur français en Indochine en 1863 et ouvert en 1869 sur un terrain de 12 hectares, il offre l’un des plus grands espaces verts du centre-ville. 

Le jardin botanique est constitué de 1 800 arbres (dont certains de plus de 100 ans) et plantes de 160 espèces différentes. Orchidées (20 espèces), cactus (32 espèces), bonsaïs (34 espèces) et arbres ornementaux font la réputation des lieux. Il possède aussi un parc de jeux pour enfants et c’est une destination très appréciée de la population qui aime se détendre dans cet environnement ombragé et verdoyant. 

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Aujourd’hui, quoique quelque peu délabré, le zoo héberge encore environ 600 animaux de 125 espèces et il est classé 8è plus vieux zoo du monde. Les ours un peu rachitiques font peine à voir, quémandant de la nourriture aux visiteurs ! 

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Puis nous reprenons le car à destination du Musée de Hô-Chi-Minh-Ville. De style néoclassique, il fut construit entre 1885 et 1890 par un architecte français dans le but premier d’abriter le Musée du Commerce exposant des produits de Cochinchine. Mais il devient vite la résidence des gouverneurs de Cochinchine. Par la suite, il suit l’évolution historique du pays. Quand le Japon prend le contrôle de l’Indochine française en 1945, il sert de palais au gouverneur japonais Yoshio Minoda. Puis il deviendra le siège du président de la République du Vietnam, Ngô Dinh Diêm. Ses successeurs y travailleront aussi jusqu’à la reconstruction du Palais de la Réunification en 1966. Puis de 1966 à 1975, il abritera la Court Suprême de la République du Vietnam. Enfin, après la réunification du pays en avril 1975, il est transformé en musée révolutionnaire, servant la propagande du régime communiste. En 1999, il devient le Musée de la Hô-Chi-Minh-Ville. 

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Les presque 46 000 objets exposés retracent l’histoire de la ville à travers les découvertes archéologiques, des céramiques, anciens plans de la ville ainsi que des vêtements traditionnels. Des salles sont également consacrées au développement économique de la ville et aux guerres que le pays a connues. Une riche collection de monnaies vietnamienne est également exposée. 

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Puis l’heure de déjeuner arrive ! Notre guide a réservé pour notre groupe d’une quarantaine de personnes tout le premier étage du Nam Phan, un superbe restaurant, aussi bien de l’extérieur qu’à l’intérieur. Pour nous, un buffet de mets typiquement vietnamiens : soupe de poulet (Pho ga), plats à base de viande de porc, bœuf et poulet rehaussés d’épices du pays, fruits de mer, etc. Pour finir, différents fruits exotiques et la soupe sucrée de haricots noirs aux graines de lotus (chè đỗ đen hạt sen) !  Le tout arrosé d’une bonne bière du pays !  

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Nous reprenons ensuite notre périple dans la ville. Direction le Palais de la Réunification. Le bâtiment aujourd’hui en place n’est pas celui d’origine, car il a connu les affres de l’histoire du pays. Le palais d’origine fut construit entre 1868 et 1873 par les français pour le roi Norodom Ier, premier monarque du protectorat français du Cambodge. Il est alors appelé Palais de Norodom. Il sera ensuite utilisé comme bureau du gouverneur de la Cochinchine, puis par le gouverneur-général de l’Indochine française. En mars 1945, les japonais envahissent le Vietnam et le palais devient le quartier général des forces japonaises. En septembre de cette même année, le Japon se rend et l’édifice redevient le siège de l’administration coloniale française. En 1954, après les accords de Genève qui marquent la fin de la guerre d’Indochine, la France transmet le palais au premier ministre Ngô Dinh Diêm qui, l’année suivante, renverse l’empereur alors chef d’État, et devient président de la République du Sud Vietnam. Le bâtiment sert alors de palais présidentiel sous le nom de Palais de l’Indépendance.  

à l'origine

 palais d'origine

Le 27 février 1962, peu après 7h du matin, le palais présidentiel est bombardé par 2 avions de chasse pilotés par 2 lieutenants de l’armée de l’air sud-vietnamienne, avec l’objectif d’assassiner le président Diêm et de mettre fin à sa politique extrêmement impopulaire. Mais l’attentat est un échec et le palais en ressort lourdement endommagé. Diêm donne l’ordre de le faire démolir et de construire à la place l’édifice que l’on peut voir aujourd’hui. Le président Diêm, assassiné lors d’un coup d’état en 1963, ne verra pas la fin des travaux. 

Le nouveau palais est achevé en 1966 et resta résidence présidentielle jusqu’au 30 avril 1975, date qui marque la chute de la République du Vietnam et la fin de la guerre du Vietnam. Ce jour-là, les chars de l’armée communiste nord-vietnamienne convergent vers le bâtiment et l’un d’eux enfonce alors les grilles du palais, puis un soldat en sort et court hisser le drapeau vietcong au balcon du 4è étage tandis que le général Dương Văn Minh, nommé 48h auparavant président du Sud-Vietnam, est arrêté. Dès lors, l’édifice devient Palais de la Réunification et sera reconverti en site historique et musée. 

30 avril 1975

 le 30 avril 1975

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À l’intérieur, on peut voir différentes salles : la salle des banquets, la salle du conseil des ministres et la salle des cérémonies. En sous-sol, un bunker de 73 mètres de long et 23 de large, capable de résister à des bombes allant jusqu’à 2 000kg, abrite un poste de commandement, de communication et la chambre du président. 

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ci-dessus, la salle des banquets

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ci-dessus, la salle du conseil des ministres

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ci-dessus, la salle de cérémonie

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ci-dessus, le poste de commandement dans le bunker

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ci-dessus, la chambre du Président dans le bunker

Puis nous reprenons la visite du passé français de la ville. D’abord la cathédrale Notre-Dame de Saigon, dont nous ne verrons malheureusement que l’extérieur. Construite de 1877 à 1880 sur le modèle de Notre-Dame de Paris mais de dimensions très inférieures, elle est faite de briques rouges importées de Marseille. L’objectif de sa construction était double : offrir aux missions coloniales un lieu de culte, mais aussi montrer aux vietnamiens la force, par l’architecture, de la civilisation française.

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Pour la petite histoire, dans la nuit du 29 au 30 octobre 2005, des trainées de larmes apparaissent sur la joue droite de la statue de la Vierge, face à la cathédrale. La nouvelle se répandant très vite, plusieurs milliers de personnes, ferventes ou juste curieuses, se pressent aux pieds de la statue, obligeant la police à stopper la circulation des rues débouchant sur la place ! Alors, phénomène météorologique, souvenir d’un oiseau ou manifestation divine ? Le mystère reste entier ! En tout cas, 11 ans après, il n’y a plus aucune trainée de larmes sur sa joue ! https://www.youtube.com/watch?v=k9XbYj17qBo 

En face de la cathédrale, un autre vestige de l’époque coloniale, très connu aussi, je veux parler de la Poste Centrale de Saigon. Bâtiment abritant le bureau de poste principal du centre-ville, il a été construit entre 1886 et 1891 par l’administration des Postes françaises. Son rôle au début de la colonisation fut important : le télégraphe joue en effet un rôle déterminant dans la transmission des ordres militaires et la coordination des opérations. Imposant édifice d’un très beau jaune, il est particulièrement intéressant pour son architecture intérieure. En effet, c’est Gustave Eiffel qui conçut la charpente métallique qui soutient une immense verrière, et les longs comptoirs de bois de part et d’autre font davantage penser à une gare qu’à une poste. Deux grandes cartes ont été peintes de chaque côté de l’entrée : l’une représentant Saigon et ses environs en 1892 et l’autre le réseau téléphonique de la Cochinchine en 1936. Au fond, un immense portrait de Hô Chi Minh, qui donna son nouveau nom à la ville. Au sol, de superbes mosaïques. La poste est évidemment toujours en activité, et l’on y trouve même des boutiques de souvenirs, un écrivain public et un traducteur (anglais et français). 

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Puis nous nous dirigeons à pied vers l’Hôtel de Ville, très bel édifice de style néo-Renaissance construit par un architecte français de 1902 à 1908 au centre de la ville. Aujourd’hui, il est illuminé par les services d’éclairage de la ville de Lyon, spécialistes en ce domaine (elle est d’ailleurs responsable de l’éclairage d’autres bâtiments de la ville, tels l’opéra, la poste centrale et bientôt le musée des beaux-arts !).

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ci-dessus, photo internet

Nos pas nous mènent ensuite face à l’Opéra, construit en 1900 et inspiré par le Petit Palais à  Paris, construit la même année. D’une capacité de 800 places, il a la réputation d’avoir une acoustique et un éclairage parfaits. Pendant la guerre du Vietnam, il sera le siège du parlement de la République du Vietnam. 

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L’opéra se trouve dans le quartier d’affaires de la ville, avec boutiques de luxe, grands hôtels et buildings modernes. On passe notamment devant l’hôtel Continental, construit par les français en 1880. Il est aujourd’hui célèbre pour avoir abrité pendant les guerres d’Indochine et du Vietnam les correspondants de presse, journalistes, politiciens et hommes d’affaires. De grands magazines de presse comme Time ou Newsweek avaient leurs bureaux au second étage ! 

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ci-dessus, l'hôtel Continental

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Après un arrêt shopping (on trouve du très bel artisanat et autres souvenirs, mais il ne faut pas hésiter à négocier !) nous voilà reparti en car pour nous rendre chez Minh Phuong, l’une des plus célèbres fabriques d’objets en laque de la ville. Apparue en Chine il y a plus de 3 000 ans, la laque est issue de l’extraction du latex de divers arbustes. Crémeuse, elle se solidifie à l’air et forme en séchant un revêtement solide, résistant aux intempéries et microorganismes. Elle constitue une protection idéale pour le bois et le bambou, augmentant ainsi leur longévité et leur esthétique.  Selon la qualité, la laque servira à fabriquer des vernis, peintures, adhésifs, rendre étanche des récipients, mais aussi de véritables objets d’arts, comme nous voyons dans la boutique de la fabrique. En art et décoration, la conception d’un objet en laque nécessite de nombreuses étapes : vérification du bois brut, application d’un mélange de coton, de résine et de poudre de terre, applications successives de couches de différents mélanges à base de laque (après filtrage, purification et coloration), de sciure de bois, de terre, et pierre et/ou de craies concassées, et enfin polissage. Le temps de fabrication d’un objet est long car il nécessite un séchage à l’air ambiant entre chaque couche et qu’il faut compter jusqu’à 7 couches pour une belle laque. Tout ça explique le prix plutôt (très) élevé des laques. 

Dans l’usine, nous voyons les artisans travailler aux différentes étapes puis avons accès à la boutique qui expose des milliers d’objets aux magnifiques couleurs vives : pièces de mobilier, tableaux, vases, paravents, boites, plateaux, etc. Nous sommes même accueillis par un (très) vieux vendeur vietnamien qui parle la langue de Molière, sûrement l’un des derniers ayant connu le passé colonial français du pays ! Evidemment, on ne ressort pas les mains vides, il y a tant de choses tentantes ! 

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À 15h30, après ces quelques heures dans cette ville fourmillante et changeante mais avec de très beaux restes d’un passé riche en événements, il est temps pour nous de prendre le chemin du retour vers le navire.  Nous sommes à bord à 16h45, et juste à temps ! En effet, peu après avoir embarqués, une pluie diluvienne, comme rarement vue, se met à tomber. Mais nous trouvons abri au Solarium, barbotant dans un bassin et protégés par la verrière qui produit un son assourdissant tant la pluie tombe fort ! 

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Puis nous décidons d’aller découvrir un endroit pas encore exploré, aux ponts 15 et 16, le SeaPlex. Unique dans l’industrie, c’est le plus grand complexe multi-activités d’intérieure en mer. Sur le pont 15, il comprend un terrain de sports aux dimensions réglementaires pour jouer au basket, volley et tennis. Mais ce qui fait vraiment une innovation, proposée pour la première fois par la classe Quantum, c’est que ce terrain accueille aussi la première piste d’auto-tamponneuses ! Eh oui, à certaines heures (indiquées dans le Cruise Compass), des protections sont installées tout autour du terrain, et jusqu’à 30 auto-tamponneuses, qui sont entreposées tout autour de la piste, sont disposées pour le plus grand bonheur des petits et des grands ! Elles atteignent 8km/h. Bien sûr, nous y viendrons pour ça un peu plus tard ! Mais ce n’est pas tout ! Il reçoit aussi la Circus School pour des cours de cirque (notamment de trapèze) et on peut y prendre aussi des cours de danse. Et le soir, le terrain devient une piste de roller et discothèque avec la cabine du DJ qui vole au-dessus de la piste.

76) SeaPlex (1)

76) SeaPlex (3)

76) SeaPlex (5)

Juste à côté, on trouve le SeaPlex Dog House, un food-truck qui propose hot-dogs, saucisses, frites, salades de pomme de terre et condiments. Le food-truck dépasse même sur le pont extérieur !

38) SeaPlex Dog House (1)

 38) SeaPlex Dog House (2)

83) ponts extérieurs (3)

83) ponts extérieurs (5)

Sur la mezzanine pont 16, surplombant la piste, on y trouve des SeaPods, des alcôves avec consoles Xbox pour jouer en réseau, tables de air hockey (palets sur coussin d’air), des baby-foot et tables de ping pong, tous en accès libre. Nous en faisons d’ailleurs une partie à ce moment. Puis nous allons prendre un café au bar du Windjammer Marketplace.  

76) SeaPlex (15)

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À 18h30, alors que la nuit est tombée et que le déluge a cessé, le navire lève l’ancre. Destination Hong Kong, à 1 500km de là. Mais avant d’y arriver, 2 journées entières de pleine mer, de quoi bien profiter des installations du navire ! 

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Il est temps de se préparer pour la soirée. Pour l’apéritif, direction un autre lieu innovant, proposé pour la première fois par la classe Quantum. Il s’agit du Bionic Bar, qui se trouve sur la mezzanine de la Royal Esplanade au pont 5. Le barman est remplacé par 2 bras robotisés qui tiennent un shaker. On choisit le cocktail voulu sur des tablettes de style Ipad : soit un cocktail déjà pré-enregistré, soit une création entièrement personnalisée grâce à une liste de 30 alcools, 8 sodas, 6 jus de fruits et 3 sirops, plus du sucre, citrons jaunes, citrons verts et feuilles de menthe. Les possibilités sont quasi infinies ! Un fois la commande validée grâce à nos cartes de cabines (qui font aussi office de moyen de paiement à bord), les 2 bras se mettent en mouvement, allant chercher les alcools dont les bouteilles sont suspendues au plafond et les autres ingrédients. Une fois mélangé, le cocktail est versé dans un verre en plastique et livré par l’un des 6 tapis roulants. Il est possible de suivre les différentes étapes de la préparation sur un écran. Chaque bras peut préparer 2 cocktails par minute ! C’est franchement sympa et un vrai spectacle en soi ! Une DJ très sympa se trouve juste à côté. Un lien vers une vidéo qui permet de se rendre bien compte : https://www.youtube.com/watch?v=jRv8tf6S8Zw.  

44) Bionic Bar (1)

44) Bionic Bar (3)

44) Bionic Bar (15)

44) Bionic Bar (17)

44) Bionic Bar (18)

44) Bionic Bar (21)

Juste à côté du Bionic Bar se trouve le bureau des excursions, où ceux qui n'ont pas prévu à l'avance peuvent réserver leurs visites, face à un conseiller ou bien sur tablette. 

60) Shore Excursions

À 21h30, direction The Via sur le même pont. Nous y accédons depuis la mezzanine de la Royal Esplanade par un superbe passage aux parois de métal irisé qui s’habillent de couleurs changeantes suivant l’heure de la journée !

16) passage entre Royal Esplanade et The Via de jour vue vers l'avant

15) passage entre Royal Esplanade et The Via de jour vue vers l'arrière (2)

17) passage entre Royal Esplanade et The Via de nuit vue vers l'arrière (1

18) passage entre Royal Esplanade et The Via de nuit vue vers l'avant (1)

 17) passage entre Royal Esplanade et The Via de nuit vue vers l'arrière (3)

19) passage entre Royal Esplanade et The Via de nuit détails (2)

The Via est une très jolie rotonde ovale ornée en son milieu de la magnifique composition The Red Threat (le fil rouge), par l’artiste chinois Bieli Liu. Des centaines de petits disques rouges sont suspendus du plafond et sont liés par des fils, formant un ensemble dynamique qui répond aux courants d’air et mouvements du navire. Selon la croyance populaire chinoise, les âmes sœurs destinées à se rencontrer sont liées d’un fil rouge invisible placé entre elles par une divinité. L’œuvre est de plus bel effet et semble démultipliée par le miroir qui en forme la base ! Autour, de confortables fauteuils permettent d’apprécier la sérénité des lieux, qui changent de couleurs suivant le moment de la journée. 

20) The Via de jour (1)

21) The Via de nuit (1)

21) The Via de nuit (3)

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21) The Via de nuit (11)

21) The Via de nuit (14)

The Via est aussi l’endroit où l’on trouve les 2 boutiques les plus luxueuses du navire, Omega et Cartier (les 2 marques ont ouvert leurs premières boutiques en mer sur les navires de la classe Quantum). 

57) boutiques sur The Via (1)

57) boutiques sur The Via (2)

S’y trouve aussi Vintages, un bar à vin à l’ambiance chaleureuse qui a même sa petite terrasse sur The Via. On y propose du vin au verre, soit servi à table soit par des distributeurs. Y sont organisés également des cours d’œnologie. 

46) Vintages (4)

46) Vintages (5)

46) Vintages (6)

46) Vintages (9)

Mais si nous sommes venus ici ce soir, c’est pour dîner. C’est là que se trouve le restaurant que nous avons réservé, et qui fait partie de notre forfait. Il s’agit du Jamie’s Italian. Vous connaissez sûrement Jamie Oliver, chef de cuisine anglais de 41 ans, célèbre pour animer une émission culinaire en Angleterre et pour ses livres de cuisine. Et bien depuis 2014, la RCI et le cuisinier ont formé un partenariat lui permettant d’ouvrir des restaurants à bord des navires de la compagnie. Comme son nom l’indique, c’est une trattoria italienne de 132 places, avec une terrasse intérieur sur The Via, mais aussi une terrasse extérieure sur la promenade (mais nous ne l’avons jamais vue ouverte aux clients !). Dans une ambiance décontractée, on y déguste des spécialités classiques, simples mais de grande qualité, et toujours avec l’esprit de convivialité dont le chef a fait sa marque de fabrique. C’est notamment la raison pour laquelle de nombreuses entrées (tels les antipastis) et desserts sont servis sur planche pour être facilement partagées entre les convives. On y trouve aussi une partie boutique où l’on peut acheter huiles d’olives, condiments et livres de Jamie Oliver. 

29) restaurant Jamie's Italian (3)

29) restaurant Jamie's Italian (2)

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29) restaurant Jamie's Italian (8)

29) restaurant Jamie's Italian (10)

29) restaurant Jamie's Italian (11)

29) restaurant Jamie's Italian (13) diner du 14_06_16

14) Ovation OTS le 14_06_16 diner au Jamie's Italian (4)

Pascal et notre super serveuse chinoise ! 

Après avoir tiré le manche de quelques bandits-manchots au Casino Royale, direction le confort de notre grand lit. La journée a été bien remplie et heureusement demain, pas de réveil car pas d’escale !

21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 8 : mercredi 15 juin 2016 en mer

Nous nous levons tard ce matin, à 10h45. Trop tard pour le petit-déjeuner car à 11h, on change d’heure pour passer à midi. Nous allons donc directement déjeuner au Windjammer Marketplace. Déjà bondé, pas facile de trouver ne serait-ce qu’une table pour 2 ! Par chance, on en trouve une sur la terrasse tout à l’arrière, de quoi profiter du plein soleil et des 35°C ! 

Après déjeuner, nous nous rendons au Guest Services le long de la Royal Esplanade pont 5. Nous y achetons un WOWband (pour $5). Quésako ? Là aussi une innovation de la compagnie, il s’agit d’un bracelet de silicone avec une puce RFID qui remplace la traditionnelle carte SeaPass. Lié à notre compte à bord, il sert à la fois de clef de cabine, de moyen de paiement pour faire des achats ou d’identifiant pour réserver une activité ou un restaurant. Pratique car toujours au poignet comme une montre, elle évite de chercher sa carte SeaPass, et en plus il est étanche, donc possibilité de se baigner avec. Par contre, elle ne remplace pas le SeaPass pour quitter le navire ou réembarquer. C’est peut-être un peu gadget, mais moi j’aime bien ! 

Comme La Pâtisserie n’est pas loin, un petit expresso est le bienvenu, et permet de tester mon WOWband ! 

Puis l’après-midi s’écoule tranquillement (mais toujours trop vite), entre ombre et soleil sur les transats du pont 15 avec de réguliers ploufs dans la piscine extérieure. 

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Mais déjà la soirée approche ! Pour l’apéritif, c’est champagne sur notre balcon, devant un beau coucher de soleil.  

15) Ovation OTS le 15_06_16 apéro sur notre balcon (1)

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Après un petite promenade dans le navire et un peu de machines à sous, direction un nouveau restaurant que nous avons réservé sur le Cruise Planner, le Chic. Situé au pont 3, il peut accueillir 434 personnes et est inclus dans la croisière. Il propose une cuisine contemporaine axée sur les aliments riches en protéines, dans un cadre moderne et sophistiqué, presque froid…very chic quoi ! 

63) escalier reliant les restos arrières ponts 3 et 4 (1)

le hall d'accueil de 2 restaurants : à gauche le Chic, et à droite The Grande que nous ferons plus tard. L'escalier au fond mène à 2 autres restaurants sur le pont au-dessus : American Icon Grill et Silk

26) restaurant Chic (2)

26) restaurant Chic (3)

26) restaurant Chic (11)

26) restaurant Chic (9)

À 22h45, premier spectacle pour nous à bord. Il se déroule au Royal Theatre. Nous l’avons aussi réservé sur le Cruise Planner et les entrées sont filtrées pour permettre à ceux qui ont pris le soin de réserver d’être sûrs d’avoir une place ! Les autres seront autorisés à rentrer peu avant le début du show. La salle permet de recevoir 1 299 spectateurs sur 3 niveaux, tout à l’avant des ponts 3 à 5. Il sert aussi à certains moments de cinéma en 3D ou pour des stand-ups. 

41) Royal Theatre (4)

41) Royal Theatre (2)

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Mais ce soir, c’est un spectacle digne de Broadway auquel nous assistons, « The Dream », créé par la troupe de la compagnie. L’histoire : un homme, meurtri par la perte de sa femme, reçoit en rêve la visite de cette dernière qui l’aide à dépasser sa peine et reprendre gout à la vie et à l’amour. Dans son sommeil, il devra affronter ses plus grandes peurs et traverser certains rituels jusqu’à son réveil. Sur scène, plus d’une vingtaine de comédiens-chanteurs de très grand talent, des décors somptueux, comme un dragon crachant du feu et une locomotive à vapeur, des effets d’ombres chinoises et de lumière de toute beauté. Nous sommes impressionnés par la qualité des spectacles proposés sur les paquebots de croisières de nos jours. Il faut se rappeler que nous sommes à bord d’un navire, qui reste un lieu confiné aussi grand soit-il, et qu’il est soumis aux aléas de la météo ! La technologie et les moyens humains se mettent tout entier au service de la qualité, et les shows sur mer n’ont rien à envier à ceux sur la terre ferme !  

41) Royal Theatre (17) spectacle The Dream le 15_06_16

 41) Royal Theatre (20) spectacle The Dream le 15_06_16

41) Royal Theatre (21) spectacle The Dream le 15_06_16

41) Royal Theatre (22) spectacle The Dream le 15_06_16

41) Royal Theatre (23) spectacle The Dream le 15_06_16

41) Royal Theatre (24) spectacle The Dream le 15_06_16

Après un dernier tour au Casino Royale, Pascal va se coucher. Quant à moi, je me prépare à une très longue nuit, ou très courte c’est selon ! En effet, j’ai pris l’habitude en croisière de m’approprier en quelque sorte les navires de nuit, à l’heure où la plupart des passagers se sont retirés dans leur cabine. C’est le moment idéal pour faire les photos qui essaieront de capter la beauté de ces géants des mers ! Je ne suis pas photographe professionnel mais j’essais de faire au mieux ! Muni du plan du bateau, de mon appareil et d’un pied, je parcours pont par pont les intérieurs et extérieurs. Mais il ne faut pas croire que la vie à déserté les lieux, bien au contraire ! La nuit, c’est le moment où des centaines de petites mains, invisibles la journée, astiquent le navire de fond en comble. Et vraiment tout ! Les piscines sont vidées, nettoyées, re-remplies (toutes les nuits), les ponts extérieurs kärchérisés, les chromes, cuivres, miroirs, objets de déco et plein d’autres choses nettoyés. C’est aussi le balai des aspirateurs et des serpillères, dans les salons, restaurants, cages d’escaliers et couloirs (sauf bien sûr dans les coursives menant aux cabines). C’est aussi la mise en place pour le petit-déjeuner dans la plupart des restaurants, le grand nettoyage dans les cuisines et offices. C’est aussi le moment où l’on voit des techniciens s’affairer à réparer ou remplacer tel chose qui pose problème. Enfin bref, une autre forme de vie prend forme la nuit, ignorée de la plupart des passagers qui retrouveront un navire pimpant à leur réveil ! Moi, j’apprécie énormément ces quelques heures durant lesquelles, malgré tout, j’ai l’impression d’avoir le navire un peu à moi ! Allez, c’est parti, et puis de toute façon, demain y’a pas d’escale donc je peux bien veiller un peu !

21 mai 2017

OVATION OF THE SEAS jour 10 : vendredi 17 juin 2016 Hong Kong, Chine

Pour ne pas rater l’arrivée dans la célèbre baie Victoria à Hong Kong, je me lève à 6h30, pour une mise à quai prévue à 8h. Équipé de l’appareil photo et du caméscope, je monte sur le pont supérieur. Le ciel est menaçant et effectivement, tandis que le navire s’engage dans la baie, une pluie fine mais intense se met à tomber, accompagnée d’une légère brume. Pour bien vous situer, voici une carte de la ville.  

carte de hong kong

En fait, Hong Kong (qui veut dire « port aux parfums ») n’est pas une ville, mais officiellement Région Administrative Spéciale de Hong Kong de la République Populaire de Chine (la seule autre étant Macao située à 65km plus au sud). Comme vous pouvez le voir, la région est divisé en 3 parties : la partie continentale avec au nord les Nouveaux Territoires (952km2, 3 400 000 habitants) qui touchent la Chine continentale, et au sud Kowloon (68km2, 2 200 000 habitants) . Puis vient la baie Victoria puis l’île de Hong Kong (80,4km2, 1 300 000 habitants). Tout autour se trouvent plus de 260 îles. 

L’Ovation of the Seas arrive dans la baie Victoria par la partie ouest. Et malgré le mauvais temps, la vue est saisissante ! En plus, le terminal de croisière se trouve à l’est de Kowloon, c’est-à-dire que nous traversons une grande partie de la baie. Pour vous situer le terminal sur la carte, il se trouve à la pointe sud de l’avancée qui se situe sous le N du mot Kowloon. Une arrivée par la mer permet des points de vues à nuls autres pareils ! Nous sommes littéralement impressionnés par la concentration de buildings, qui se détachent sur fonds de montagnes verdoyantes ! Des recherches me permettront de découvrir que Hong Kong possède la plus grande concentration de gratte-ciels au monde. Pour infos, il n’existe pas de définition officielle ni de hauteur minimale à partir de laquelle un immeuble est qualifié de gratte-ciel. Mais la société allemande Emporis, qui recense les gratte-ciels de la planète, considère qu’un gratte-ciel est un édifice composé de plusieurs étages et qui mesure au moins 100 mètres de haut. Et bien Hong Kong en comprend plus de…1 300, suivie par New York et ses 720, tandis que Paris se hisse à la 97ème place avec 28 bâtiments de plus de 100 mètres. Ca donne le vertige ! Et je ne sais pas pourquoi, mais je sais déjà que cette ville va nous plaire !  

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à chaque escale inaugurale, Ovation of the Seas est accueilli et escorté par plusieurs bateaux-pompes

Durant la remontée de ma baie, nous avons la chance de croiser, venant en sens inverse, le paquebot de croisière Star Pisces de la compagnie Star Cruises (propriété du groupe Genting Hong Kong, lui-même propriété du conglomérat malaisien Genting qui participa au réaménagement de l’île de Sentosa que nous avons vu à Singapour). C’est un ancien car-ferry suédois de 1990 converti pour les croisières en 1994, d’où sa silhouette si particulière. Il peut accueillir 1 900 passagers pour des croisières courtes, surtout pour jouer au casino, ces derniers étant interdits sur le sol chinois (sauf à Macao !). Pris par la folie des jeux d’argent, les chinois embarquent à bord de navires convertis en casinos flottants. Une fois sortis des eaux territoriales, les passagers peuvent enfin s’adonner à leur passion !  

Star Pisces à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (1)

Star Pisces à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (2)

Star Pisces à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (4)

 À l’approche du terminal, nous croisons 4 autres anciens paquebots aussi convertis en casinos flottants, mais qui semblent désarmés. D’abord deux anciens paquebots russes, le Starry Metropolis (1976) et le New Imperial Star (1980). Je crains que leur prochaine destination ne soit les chantiers de démolition !

Starry Metropolis

Starry Metropolis à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (1)

Starry Metropolis à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (3)

Starry Metropolis à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (6)

New Imperial Star

New Imperial Star à Hong Kong le 18 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (4)

New Imperial Star à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (1)

New Imperial Star à Hong Kong le 18 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (7)

Ensuite viennent 2 anciens paquebots, qui furent au temps de leur mise en service destinés au marché du luxe, et dont l’un d’eux est une vieille connaissance ! D’abord le Rex Fortune (ancien paquebot grecque de 1974, dont je ne donne pas cher de sa peau non plus) :

Rex Fortune à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (1)

Rex Fortune à Hong Kong le 18 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (6)

Rex Fortune à Hong Kong le 18 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (1)

Puis le China Star (1992). Nous avions déjà croisé ce dernier, mais sous un meilleur jour et sous le nom de Radisson Diamond. C’était le 4 décembre 2003 à Charlotte-Amalie sur l’île de Saint Thomas aux Iles Vierges américaines pendant notre croisières dans les Caraïbes à bord du Millennium de la Celebrity Cruises (voir le lien pour photo et histoire plus détaillée : http://noscroisieres.canalblog.com/archives/2013/01/27/26241976.html). 

China Star à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (2)

China Star à Hong Kong le 18 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (1)

Avec 1/4 d’heure d’avance sur l’horaire prévu, et sous un ciel qui se dégage enfin, l’Ovation of the Seas se met à quai au Kai Tak Cruise Terminal, situé à l’est de Kowloon. Jusqu’en 2013, Hong Kong n’avait qu’un seul terminal de croisière, le Ocean Terminal, situé plus au sud de Kowloon dans le quartier de Tsim Sha Tsui (voir plus loin), et ne pouvant recevoir que 2 navires moyens. Pour faire face au développement des croisières dans la région, un nouveau terminal donc était nécessaire. Et quoi de mieux que le site d’un ancien aéroport ! Et oui, là où se trouve aujourd’hui le terminal était la piste de l’aéroport international Kai Tak qui fut fermé en 1998. Imaginez les avions atterrissant en pleine ville et à ras de l’eau ! Le Kai Tak Cruise Terminal peut accueillir 2 énormes navires allant jusqu’à 360 mètres de long.  

aéroport de Kai Tak

hier...

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... et aujourd'hui 

Mais avant de débarquer et découvrir cette mégapole, un peu d’histoire. 

Le territoire qui est aujourd’hui Hong Kong fut incorporé à la Chine pendant la dynastie Qin (221 à 206 avant JC). 

Depuis le 16è siècle, la Chine entretenait des liens commerciaux avec les européens. Mais, peu à peu, compte tenu de l'augmentation de la demande de thé et de soie, la balance des échanges devint défavorable à l'Europe, dont les règlements s'effectuaient en argent. En 1773, les britanniques décidèrent donc d'exporter 70 000 kg d'opium du Bengale pour les introduire en Chine. Les chinois prirent rapidement goût à cette « boue étrangère ». Alarmé par la fuite de ses capitaux et le nombre croissant d'opiomanes dans son pays, l'empereur chinois de la dynastie Qing interdit le trafic de cette drogue. Avec l'aide de fonctionnaires chinois corrompus, les européens maintinrent néanmoins l'importation d'opium jusqu'en 1839, date à laquelle l'empereur ordonna à nouveau sa prohibition, ce qui fut le prétexte à une intervention militaire britannique, connue sous le nom de Première guerre de l’opium. À cette époque, l’île de Hong Kong n’est qu’un petit territoire composé de quelques villages de pêcheurs et de producteurs de charbon de bois. 

L’empire britannique dépêcha un corps expéditionnaire en Chine afin de négocier des arrangements commerciaux favorables et d'obtenir l'usage de certaines îles pour le stationnement de ses troupes. Les soldats occupent le site de Hong Kong qui permet d’accueillir un port en eau profonde et très proche de Canton, seule ville de Chine autorisée à commercer avec les étrangers. En 1842, par le traité de Nankin, la Chine se vit contrainte de céder à perpétuité l'île de Hong Kong aux britanniques. Commence alors son développement. Mais les deux parties finirent par révoquer cet accord. Il s'ensuivit une série de conflits durant lesquels les britanniques bénéficièrent du soutien de la France, de la Russie et des États-Unis. L'invasion de la Chine en 1859 par un corps mixte britannique et français (Seconde guerre de l’opium) força le pays à signer la convention de Pékin stipulant la cession de la péninsule de Kowloon à la Grande-Bretagne. En 1898, les britanniques obtinrent en outre un bail de 99 ans pour les Nouveaux Territoires, qu'ils jugeaient indispensables à la protection de leurs intérêts à Hong Kong. 

Dès son accession au statut de colonie britannique, Hong Kong fait office de plaque tournante du commerce international. Dans le marasme du début du 20è siècle, la population de la ville explose suite à l'arrivée de réfugiés, principalement venus de Chine alors en proie aux guerres civiles après l’arrivée au pouvoir des communistes. L'arrivée massive des immigrants contribue à donner un nouveau rôle à Hong Kong : celui d'une plateforme manufacturière de premier plan. La guerre sino-japonaise de 1937 à 1945 fait fuir les investisseurs et confirme ce virage. 

Pendant la guerre de Corée (1950 à 1953), suite à l'embargo américain sur les produits chinois, le secteur tertiaire, notamment les banques et les assurances, se développa à son tour. 

En décembre 1984, la Grande-Bretagne, renonçant à renouveler un bail qui devait se terminer en 1997, décide de rétrocéder Hong Kong à la République populaire de Chine. Les 2 puissances signent à Pékin la Déclaration commune sino-britannique sur la question de Hong Kong. 

La rétrocession est effective le 1er juillet 1997, en tant que « région administrative spéciale », et comprend l’île de Hong Kong, la péninsule de Kowloon, les Nouveaux Territoires et les nombreuses îles alentours. L'ancienne colonie britannique doit être régie pendant cinquante ans par la Basic Law de 1990, texte qui tient lieu de mini-constitution et qui confirme la déclaration commune de 1984. Au nom du principe « un pays, deux systèmes », il est convenu que le système économique et social libéral dont jouit Hong Kong soit maintenu durant le régime transitoire prévu jusqu'en 2047 : port franc, respect de la propriété privée, liberté d’expression, autonomie de la politique monétaire (monnaie officielle : le dollar de Hong Kong – HKD), liberté des transferts de capitaux. Riche et ouverte, Hong Kong conserve ce qui reste refusé à l'écrasante majorité des chinois : une presse libre, une justice indépendante et la promesse du suffrage universel, acceptée par Pékin avec la Basic Law. 

Alors que la Chine continentale ouvre progressivement son économie, entrant même dans l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 2001, Hong Kong fait office de porte d'accès au plus grand marché du monde. C’est aujourd’hui la ville la plus riche de Chine. 

Voilà, il est maintenant l’heure de débarquer et partir à la découverte des trésors de la ville ! Nous avions prévu un programme à l’avance pour ne pas perdre de temps. Pour vous situer dans notre périple, voici 2 cartes représentant Kowloon et l’île de Hong Kong  

carte de kowloon

carte île de hong kong

Une navette gratuite est mise à disposition des passagers entre le terminal et le grand centre commercial de Plaza Hollywood (220 boutiques), également sur Kowloon dans le quartierrésidentiel de Diamond Hill. Bien sûr, on nous remet des coupons de réduction pour y faire du shopping ! Mais que nenni ! Nous y prenons le métro (MTR) à la station Diamond Hill jusqu’à celle de Central sur l’île de Hong Kong. Le métro hongkongais est aussi propre que celui de Singapour ! 

Nous arrivons dans le quartier d’affaire Central, et nous retrouvons dans une forêt de gratte-ciel, dont certains parmi les plus iconiques de la ville : la Bank of China Tower (367 mètres, plus haute tour de la ville entre 1990 et 1992), la Two International Finance Center (415 mètres, seconde plus haute), ou encore le bâtiment de 1950 de la Bank of China Building. 

ci-dessous, la Bank of China Tower 

Bank of China Tower (2)

Bank of China Tower (1)

ci-dessous, le Two International Finance Center

 Two International Finance Center

 ci-dessous, le Bank of China Building

Bank of China Building 

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Nous traversons le jolie jardin Chater Garden et remontons Garden Road jusqu’au Peak Tram, funiculaire qui permet de monter au sommet du pic Victoria. Nous arrivons devant à 10h30, mais il y a tellement de monde qui fait la queue que nous décidons de remettre la visite au lendemain à la première heure ! 

Chater Garden (1)

Chater Garden (2)

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Muni de notre plan de la ville, nous poursuivons à pied à travers le quartier Central pour atteindre Queen’s Road, première rue construite sur l’île par les anglais entre 1841 et 1843. C’était alors le centre d’activité principal. D’une longueur de près de 7km, elle n’a évidemment plus le même visage qu’il y a un siècle. Les bâtisses de style européennes ont laissé place à des grands hôtels, boutiques de luxe ou de  grandes marques et tours de bureaux.

vers 1900 

vers 1900...

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...et aujourd'hui

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C’est là que se trouve la 5è plus haute de la ville, The Center, avec ses 346 mètres. C’est aussi là que nous voyons pour la première fois une curiosité typiquement asiatique : les échafaudages en bambou ! Depuis des millénaires, les bâtisseurs d’Asie font confiance à la souplesse et la solidité de ce matériau dont les tiges sont assemblées avec de simples morceaux de ficelle. Impressionnant ! 

ci-dessous, The Center

The Center

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Comme nous ne sommes pas venus là pour faire du shopping, nous remontons vers Hollywood Road et Upper Lascar Row, dans le quartier Sheung Wan. Et pour y arriver, ça grimpe dur ! Ces 2 rues sont très connues ici pour abriter de nombreuses échoppes d’antiquités asiatiques et de produits artisanaux. Sur des étals de marché et petites boutiques, on y trouve des bijoux et objets en jade, en porcelaine, de très nombreuses statues kitsch de Mao, etc. Mais il y a aussi des antiquaires très haut de gamme, qui vendent des porcelaines très anciennes, des pièces de mobilier somptueuses, des tapis tibétains, des paravents de laque etc. Sur Hollywood Road, au 163, nous croisons l’ancienne bâtisse art déco des années 30 de la Compagnie Générale Française de Tramways, et qui abrite aujourd’hui un établissement Relais & Châteaux, Bibo, qui mêle restaurant français et centre d’art contemporain. 

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Upper Lascar Row

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Hollywood Road

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Au 124-126 Hollywood Road se trouve le Man Mo Temple. Construit en 1847 par de riches marchands chinois pendant les premières années de la domination coloniale britannique, il fait minuscule parmi les buildings alentours. Il rend hommage au dieu de la littérature (Man) et au dieu de la guerre (Mo), tous deux vénérés par les étudiants qui souhaitaient réussir leur examen afin d’obtenir un poste de fonctionnaire dans la Chine  impériale sous les dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912). En effet, la sélection des meilleurs agents administratifs était fort rigoureuse. La sérénité du lieu, le temps d'une pause sous les gigantesques spirales d'encens suspendues, apporte un contraste plaisant avec le rythme trépidant du quartier des finances avoisinant. Depuis 2009, il est classé bâtiment historique. Le temple Man Mo est un bel exemple d'architecture traditionnelle chinoise : il comporte des sculptures impressionnantes, des gravures sur bois et des fresques colorées. Les diverses œuvres d'art offrent de remarquables exemples de l'artisanat chinois. Les tons rouge et or dominent car ils symbolisent la chance et la prospérité pour les chinois.  

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Pour suivre, nous reprenons Hollywood Road pour emprunter l’escalier mécanique de Central-Mid Levels. L’île de Hong Kong est faite de collines particulièrement pentues. Le gouvernement a donc dû trouver des solutions originales pour faciliter les déplacements. C’est en fait le système piéton extérieur (mais couvert) le plus long du monde. D’une longueur de 800 mètres sur un dénivelé de 135 mètres, il est composé de 18 escalators et 3 tapis roulants inclinés. Ouvert en 1993 pour faire face à l’augmentation du trafic automobile dans le coin, il a été conçu par la société française Constructions Industrielles de la Méditerranée (cocorico !) ! Même si l’objectif premier de réduire le trafic n’a pas vraiment été atteint, près de 90 000 piétons l’empruntent chaque jour. Ce système a aussi permis de ramener de la vie dans la partie haute de la ville, alors qu’avant tout était concentré près du port. Mais chose étonnante, les escalators et tapis roulants ne sont pas doublés ! Ils descendent entre 6h et 10h, puis montent de 10h à minuit. Pour ceux qui veulent monter ou descendre en dehors des heures prévues, il leur faut prendre un escalier de 782 marches au total ! Mais la plupart des gens ne font qu’une partie du trajet pour se rendre à des niveaux intermédiaires, car il y a des entrées/sorties à chaque rue desservie. Des boutiques et restaurants ont ouvert tout au long du réseau et il permet de jouir d’une jolie vue aérienne sur les environs.  

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L’escalator de Central-Mid Levels s’achève en bas de la colline sur Des Vœux Road. De là, un système de passerelles couvertes surélevées, traversant la forêt de buildings, permet d’accéder aux quais de Central Pier. 

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C’est de là que partent les ferries desservant les Nouveaux Territoires et Kowloon. Justement, nous nous rendons au Pier 7, celui de la Star Ferry, pour retourner sur la partie continentale. Les bateaux mythiques de la Star Ferry assurent fidèlement la liaison entre l’île de Hong Kong et Kowloon depuis 1888. Bien que les 2 rives de la baie Victoria soient reliées par un système d’infrastructures de routes et de rails, plus de 20 millions de personnes continuent chaque année d’utiliser le modeste Star Ferry. Les touristes l’empruntent pour voir l’un des plus belles baies du monde et les hongkongais l’empruntent en raison de l’affection qu’ils lui portent. Le National Geographic a classé le Star Ferry dans son top 50 des destinations où aller au moins une fois dans sa vie. Nous y sommes, et une de moins sur la liste ! De plus, c’est super bon marché puisque la traversée jusqu’à Kowloon, suivant l’heure et le jour, coûte entre HK$2,50 et HK$3,4 (entre 0,30 et 0,45€ !). En plus des traversées, elle propose des circuits touristiques sur la baie. Nous embarquons donc à bord de l’un des 8 ferries de la compagnie, le Twinkling Star, construit sur place en 1964. Ce drôle de navire à double étage n’a, comme les autres, ni avant ni arrière ! Il peut se piloter indifféremment d’un sens ou de l’autre, donc pas de demi-tour à faire ! La traversée vers Kowloon n’a beau durer que 10 minutes, la vue panoramique depuis le milieu de la baie est époustouflante !  

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Le Twinckling Star arrive à Kowloon au niveau du Tsim Sha Tsui Star Ferry, au sud du quartier du même nom. Et juste à côté, le Ocean Terminal auquel le Star Pisces vu ce matin est amarré. De quoi en avoir une vue toute proche. 

Star Pisces à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (6)

Star Pisces à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (16)

À proximité, un autre monument iconique de la ville, la Clock Tower. Cette tour-horloge de 51 mètres de haut est le seul vestige qu’il reste de la gare de Kowloon qui, de 1910 à 1974, reliait Canton. 

gare de Kowloon en 1914

 la gare de Kowloon en 1914

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 derrière la Clock Tower, le centre culturel 

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À la place de la gare, on trouve maintenant le Musée de l’Espace (1980), le Musée d’Arts (1991) et le Centre Culturel (1989). Le tout longe la promenade de Kowloon Public Pier qui offre une autre vue magnifique sur la baie Victoria et l’île de Honk Kong de l’autre côté. Nous y reviendront ce soir assister à un autre spectacle, mais patience !  

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le Kowloon Public Pier

Nous décidons ensuite de nous rendre à pied à la plus haute tour de Hong Kong, la International Commerce Center (ICC), qui se situe au centre ouest du quartier de Tsim Sha Tsui. A vue de nez, elle ne semble pas loin. Si on avait su, on aurait pris le métro ! Nous remontons Canton Road et ses boutiques de grand luxe sauf qu’au bout, nous tombons sur une immense zone en chantier ! Tous les trottoirs ont été neutralisés et remplacés par des passages de bois qui serpentent à travers le chantier. Nous voilà donc, assoiffés par la chaleur et la poussière des travaux, à suivre ce chemin tant bien que mal en direction de la ICC. En fait, il s’agit de la construction du West Kowloon Terminus de la future ligne ferroviaire à haute vitesse qui reliera la ville à Shenzhen et Guangzhou. En route, nous croisons un gratte-ciel résidentiel à la forme originale, The Arch, d’une hauteur de 231 mètres (3è plus haut immeuble d’habitation de la ville). Par bonheur, avant d’atteindre le ICC, nous arrivons au niveau du centre commercial Elements où nous nous posons pour déjeuner et profiter de la wifi pour donner des nouvelles aux proches. 

les 3 photos ci-dessous, sur Canton Road

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Exterior_Ice Rink Facade_Fire Zone

Une fois repus et désaltérés, nous reprenons notre chemin pour finir la courte distance qui nous sépare de la ICC. Je l’ai dit, c’est la plus haute tour de Hong Kong (10è au monde à l’heure actuelle), avec 484 mètres. Achevée en 2010, elle renferme des bureaux et un hôtel Ritz-Carlton dans les derniers étages. La ICC comporte 108 étages au-dessus du sol et 4 en sous-sol. Chose « amusante » : en Asie de l’est, notamment en Chine, il y a une superstition très courante, appelée tétraphobie. Elle se caractérise par une aversion du chiffre 4 ! L’explication tient du fait que le mot « quatre », en chinois, est similaire au mot « mort ». Donc, dans la tour, tous les étages qui comportent le n°4 n’existent pas !  

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Une fois à l’intérieur, nous montons au second étage, où se trouve l’accueil du Sky100. C’est une plateforme intérieure d’observation de 360°, qui se trouve au 100ème étage, à une hauteur de 393 mètres au-dessus du niveau de la mer. Des ascenseurs ultra-rapides montent les 98 étages en…60 secondes ! Et quand on a la chance d’avoir un temps plutôt dégagé comme c’est le cas, la vue est vraiment spectaculaire ! On surplombe la baie, tous les buildings environnants semblent minuscules, on se rend vraiment compte combien la ville est urbanisée verticalement, mais on aperçoit aussi les montagnes au loin. Voyez ça :  

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au plafond de l'ascenseur, les secondes défilent !

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Oh l'Ovation of the Seas !

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Après en avoir pris plein les mirettes et être redescendus sur terre, ou plutôt sous terre puisque nous nous rendons dans le centre commercial de luxe de la ICC, nous prenons le métro vers la station Yau Ma Tei dans le quartier du même nom. 

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Direction le Jade Market, lieu incontournable du commerce de cette pierre emblématique en Chine, où il a la vertu d’éloigner les mauvais esprits et protéger les voyageurs. Etrangement calme ce jour-là, nous pouvons déambuler d’étals en étals (400 quand ils sont tous ouverts !), évidemment très sollicités par les vendeurs. Nous finissons par trouver des jolis colliers pour nos mères respectives. Attention, marchandage obligatoire !  

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Non loin de là, sur Temple Street, se trouve le très réputé marché de nuit, ouvert tous les jours de 16h à minuit. Mais quand nous arrivons à 17h, il est encore trop tôt, alors nous décidons d’y revenir plus tard. 

Nous redescendons alors Nathan Road, artère principale de Kowloon, qui nous ramène au bord de la baie à bord de laquelle nous étanchons notre soif ! Puis nous faisons un petit tour dans le joli centre commercial à ciel ouvert 1881 Heritage, qui est l'ancien siège de la police maritime, construit en 1881 et transformé en 2003. 

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Puis nous retournons sur le Kowloon Public Pier, face à la baie et l’île de Hong Kong. C’est l’un des meilleurs endroits pour apprécier la vue de jour comme de nuit, mais aussi assister au spectacle qui est offert chaque soir à 20h, pensé par l’office du tourisme en 2004. Il s’agit du sons et lumières Symphony of Lights, inscrit au Guiness comme le plus grand spectacles permanent de ce type au monde ! D’une durée de 13 minutes, ce show met en scène près de 50 gratte-ciel de part et d’autre de la baie. Ils se parent de multiples couleurs éclatantes grâce aux jeux de projecteurs et lasers, accompagnés par une musique et un commentaire (en anglais ce jour-là). Le spectacle exprime toute l’âme de Hong Kong au travers de 5 thèmes : le réveil, l’énergie, le patrimoine, la coopération et enfin, la célébration. Honnêtement, je ne sais pas si c’est nous ou à cause du ciel nuageux, mais on a trouvé ça sympa mais sans plus ! Pourtant, à voir des photos et des vidéos sur le net, ça à l’air fabuleux ! 

le Star Pisces s'en va pour une autre croisière

Star Pisces à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (20)

Star Pisces à Hong Kong le 17 juin 2016 lors croisière sur Ovation OTS (21)

 les 2 photos ci-dessous ont été prises avec effets scintillants

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Et pour finir cette longue, très longue journée, retour en métro vers le marché de nuit de Temple Street. Et là, c’est effectivement une tout autre ambiance que celle de la fin d’après-midi qui nous attend ! En quelques heures, plus d’une centaine de stands se sont montés, et des milliers de personnes ont envahi les allées étroites dans lesquelles il faut jouer des coudes parfois ! Vraiment impressionnant ! Et c’est le temple des bonnes affaires : bibelots, théières, gadgets électroniques, montres, vêtements, articles de seconde main, jades et antiquités font l'objet d'intenses marchandages, tandis qu'alentour se dégustent fruits de mer, plats de riz, de nouilles et autres spécialités locales. On y trouve même des diseuses de bonne aventure ! Nous y achetons plein de souvenirs à ramener, et aussi une cinquantaine de cartes postales pour remercier les invités du mariage qui nous ont permis de nous offrir ce magnifique voyage ! 

plus tôt dans l'après-midi... 

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 ...et ce soir !

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Enfin, nous reprenons le métro jusqu’à Diamond Hill. Comme à cette heure-ci il n’y  a plus de navette gratuite vers le terminal de croisière, nous prenons un taxi. Nous sommes de retour à bord de l’Ovation à 23h. Mais avant d’aller à notre cabine, nos estomacs nous entrainent au Sorrento’s sur la Royal Esplanade pont 5. Ouvert non-stop de 11h à 3h, ils y servent de très bonnes pizzas faites maison, même personnalisées !  

34) pizzeria Sorrento's (2)

34) pizzeria Sorrento's (3)

34) pizzeria Sorrento's (4)

Repus, nous retrouvons avec une immense joie le confort de notre grand lit. Nous nous endormons très vite, mais pour une courte nuit ! 

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